Les Jeux Olympiques sont des rendez-vous pour les élites, mais aussi pour les équipementiers. Après la plateforme Lunar à Beijing, puis le Primeknite à Londres, Nike se devait de lancer une nouveauté. Alors que l’on est en droit de s’attendre à une semelle avec un matériau offrant un meilleur amortissement et rebondissement, cela n’a pas été l’objectif.
Pour la marque américaine, le secteur du running est d’ailleurs redevenu une priorité. Depuis plusieurs années, on voit fréquemment les Kenyans sponsorisés par la compagnie au Swoosh utiliser des modèles vieillissants. Les modèles actuels n’ont pas su les convaincre. Nike a donc réagi avec la nouvelle version de son modèle destiné pour le marathon, soit la Zoom Streak 6.
Ce modèle s’est fait initialement remarquer par un fiasco. Lors du marathon de Chicago, la semelle de de Kipchoge (gagnant de l’épreuve) était tout simplement sortie de la chaussure. Les médias se sont empressés de le souligner.
Pourtant cette chaussure cache plusieurs nouvelles directions pour Nike. Le point de flexion de la semelle n’est plus précisément déterminé à un endroit (segments linéaires sur l’avant du pied). En créant une structure alvéolée, l’objectif est d’offrir une semelle qui s’adapte mieux à votre style.
De plus le volume de la chaussure est moins contraignant pour le pied et respecte la forme naturelle du pied. Même si cela est déjà la norme pour la majorité des marques, c’est rarement le cas pour des « racings flats ».
Tout comme la récente révision de la lunaracer, le Flywire (système de fils sur les côtés de la chaussure pour mieux la structurer et assurez un meilleur ajustement) n’est plus de retour. Il a été préféré à un nouvel élément qui englobe votre pied à l’intérieur de la chaussure. Il est toujours lié aux lacets.
La chaussure offre un poids raisonnable à 6.7 oz soit 185 grammes. Elle est disponible depuis le 1er juin. Est-ce que ces nouveautés seront aussi marquantes que le lunar ou le primeknit, on en doute.