En pleine époque du bac, Trimes ose faire du hors sujet, enfin presque. Si vous ne le savez toujours pas, le golf fait son retour aux Jeux olympiques. Cette discipline s’articulant principalement sur des circuits professionnels où les athlètes ne sont pas sous les ordres de leur fédération, tout cela est très nouveau.
Alors qu’on aurait imaginé que le golf célèbre le fait de pouvoir être jumelé à des vrais sportifs. La réception est très étrange. Après Adam Scott (Australie), Vijay Singh (Fidji), Louis Oosthuizen et Schwartzel, tous deux de l’Afrique du Sud, on vient d’apprendre qu’un cinquième vainqueur d’un tournoi du grand chelem préfère annuler sa participation aux Jeux, dans ce cas, ce n’est nulle autre que Rory Mcllroy (IRL).
Si cela n’est pas assez, son compatriote, Graeme McDowell vient aussi de décliner l’invitation et Jason Day, actuel #1 mondial ne s’est toujours pas prononcé sur son intention de foulée les allées brésiliennes. Évidemment, pour un professionnel qui peut empocher plus de 2 millions sur un tournoi du Grand Chelem, est-ce que les Jeux olympiques représentent un événement secondaire?
Les meilleurs joueurs de tennis, Basket ou de Hockey sont pourtant bien là. Pourquoi pour les sports olympiques, une participation aux Jeux est une nécessité absolue et pour un golfeur, un événement auquel on peut dire non? Le contraste est percutant.
Pour leur défense, les golfeurs justifient leur choix en raison du virus de Zika qui sévit dans cette région du monde. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a d’ailleurs recommandé l’annulation ou le report des Jeux olympiques de Rio.
Le virus Zika se transmet à l’homme via la piqûre d’un moustique. Le temps d’incubation est de 3 à 12 jours et pourrait être transmis sexuellement. Le risque est alors important pour une femme enceinte ou en âge de procréer puisqu’il peut entrainer des cas de microcéphalie chez les fœtus et les nouveau-nés.
Pour le reste, cette maladie est dite « bénigne », on reste donc très étonné par tous ces golfeurs qui refusent de faire le déplacement. Existe-t-il un monde du sportif à deux vitesses où les Jeux olympiques ne sont pas assez invitant pour prendre ce risque?
La seconde possibilité, c’est avant tout une question de dopage. Même s’il existe très peu de cas connus de dopage, en devenant un sport olympique, vous devez alors un athlète surveillé par l’agence mondiale antidopage. Enfin après vérification, la fédération internationale de golf (IGF) a sa propre police qui suit les recommandations de l’AMA (agence mondiale antidopage).
Les athlètes doivent donc se soumettre au fameux système ADAMS pour être localisés à tout moment et se faire tester (sanguin). De plus, on entend souvent que les sports professionnels ne sont pas réellement contrôlés.
Déjà en 2015, Thomas Bach soulignait le fait que le PGA Tour (tour américain) refusait de communiquer la liste substances contrôlées ainsi que leurs décisions face à des athlètes fautifs. Seuls trois infractions ont été rendues publiques. Si la Russie est pointée du doigt par la communauté internationale, est-ce que les circuits professionnels ne devraient pas aussi être passés au crible?
Malheureusement, ces nombreux désistements pourraient bien confirmer certaines rumeurs soient l’utilisation généralisée d’usage de bêtabloquants.
Est-ce que le golf peut vraiment être considéré comme un sport en connaissant cette problématique?
On a la même chose en tennis. Ca rappelle aussi Paula Radcliffe qui avait bâché son marathon à Athènes et gagné NY, mais beaucoup plus doté. Elle avait bien participé sinon elle aurait sans dout eu des pb avec sa fédé