Un nouveau pavé dans la marre olympique? Dans les couloirs, on entend fréquemment des sceptiques sur la participation des triathlètes russes pour les prochains Jeux olympiques. Pourtant, rien n’est fondé, où disons, il n’est pour le moment pas possible de savoir s’ils ont aussi profité d’un système de dopage fédéral comme en athlétisme.
Sans preuve, ils sont donc innocents.
Contre vent et marré, Alexander Bryukhankov et les deux frères, Dmitry et Igor Polyanskiy viennent de recevoir leur sélection officialisée par leur fédération mercredi dernier.
Depuis les choses ont changé. L’IAAF a confirmé le maintien de la suspension internationale pour l’athlétisme russe. Depuis, le porte-parole de Vladimir Putin, Dmitry Peksov vient de confirmer leur position, soit de boycotter les Jeux de Rio si la sanction contre leurs représentants en athlétisme n’est pas levée.
Évidemment, ces menaces rentrent dans un jeu non olympique, mais géopolitique. Est-ce que la Russie peut vraiment les appliquer? Certains athlètes pourraient d’ailleurs se rabattre sur les droits de l’homme…
La Russe ayant qualifié 3 hommes et 3 femmes, ce retrait de dernières minutes pourrait limiter à 52 athlètes au départ des Jeux olympiques. L’ITU doit déjà considérer tous les scénarios. Est-ce qu’elle pourrait proposer ces places à d’autres fédérations? Si cela est la cas, une athlète comme Audrey Merle pourrait être éligible pour un dossard. Le Canada serait aussi gagnant en devenant la 8e nation éligible pour un 3e dossard.
Évidemment, tout cela vient créer une situation. Comme toujours avec le dopage, rien n’est simple et on espère avant tout que des athlètes propres ne payeront pas encore pour les pots cassés.