Voilà, on vous a gardé le meilleurs pour la fin, les canadiens. Pourquoi le meilleur ? Parce que les athlètes canadiens ont une diversité quant à leur passé d’avant triathlon longue distance que l’on retrouve rarement dans d’autres nations.
Partie 1 : Les Européens
Partie 2 : Les Australiens et les Américains
Partie 3 : Les demoiselles
Partie 4 : Les Canadiens
Le couple Wurtele est présent sur le longue distance depuis de longues années, Taylor Reid a délaissé le courte distance ITU récemment pour se lancer sur 70.3, Cody Beals était encore amateur il y a deux ans et Lionel Sanders, avant de faire les gros titres grâce à ses résultats impressionnants, était plutôt connu comme celui qui était sorti d’une terrible dépendance aux drogues dures en s’inscrivant à l’Ironman Louisville en 2010.
Lionel Sanders écrase actuellement la concurrence sur les 70.3, et Cody Beals a quelques récentes victoires et recours de parcours vélo, ce qui en fait deux curiosités à suivre. Mais surtout, ces deux-là sont considérés par la communauté comme des « training geeks », c’est-à-dire des passionnés par l’entrainement qui aiment se remettre en question pour s’améliorer. Ils sont d’ailleurs très transparents sur leurs chiffres comme le montre leurs entrainements plus bas.
Le training day de Lionel est beaucoup plus léger que ce qu’on pouvait lire sur son site il y a quelques années, ce qui rejoint ce que la plupart des pros du top mondial m’ont dit dans leurs réponses : On devient meilleur en s’entrainant fort plusieurs jours dans la semaine plutôt que très très fort un seul jour. Peut être qu’un article « training weeks » des meilleurs reflèterais mieux la charge d’entrainement du haut niveau ? A méditer…
