Depuis ce week-end, la communauté ITU sait que la Russe, Yuliya Zaripova souhaite poursuivre sa carrière en triathlon. Venant de la championne olympique 2012 et championne du monde du 3000 mètres steeple, cela pourrait apparaitre comme un honneur.
Malheureusement, elle n’est pas étrangère au scandale actuel qui touche l’athlétisme russe. C’est en effet, 2 ans après sa médaille d’Or aux JO de Londres, que sa fédération nationale se verra forcer de la suspendre suite à une valeur anormale de ses profils hématologiques (passeport biologique). En traduction, on ne connait toujours pas le nom de la substance prise.
La 25 mars 2015, l’IAAF l’avait suspendue pour un total de 30 mois. Sa sanction rétroactive ayant démarré le 25 juillet 2013, elle peut à nouveau reprendre la compétition. Mais voilà, la Russie étant toujours suspendue et donc dans l’impossibilité de prendre part aux Jeux olympiques, Zaripova à décidé de changer de voie en choisissant le triathlon.
C’est au moment où Zaripova doit rendre sa médaille olympique à la marocaine Habiba Ghribi, qu’elle fait l’annonce de ses ambitions à l’agence média TASS, « mes objectifs en triathlon sont les mêmes qu’en athlétisme, soit les Jeux olympiques ». L’athlète de 30 ans devra attendre la prochaine olympiade pour tenter ce nouveau challenge.
Évidemment, vu le passé de l’athlète et les circonstances, la grande question est de savoir si la fédération russe de triathlon osera soutenir ce choix. Pour les courses ITU, un athlète doit obligatoirement être inscrit aux épreuves par sa fédération.
Même si l’athlète a purgé sa sanction, on revient toujours au même problème, est-ce que son passé d’athlète dopée pourrait tout de même jouer à son avantage ? Évidemment, ce n’est pas la première fois qu’un élite de l’athlétisme se reconvertit au triathlon. Cependant, dans la pratique ce sport s’avère nettement plus technique et les chances de réussite sont souvent minces.