Lors des derniers essais qualificatifs, des Américains, son vice-champion olympique du 10 000m, Galen Rupp arborait plusieurs bandes noires qui pouvaient apparaitre comme du bandage adhésif thérapeutique. Cette méthode permet de soulager une gêne fonctionnelle et la douleur.
Par la symétrie dans le « taping », on s’est rapidement demandé si Oregon Project exploitait cette technique afin de rendre le muscle encore plus élastique. En natation, la FINA interdit cette technique considérant que le « tape » peut offrir un avantage.
Plusieurs épreuves passent, et l’on remarque que ce sont finalement toutes les vedettes de Nike qui utilisent le fameux tape.
Nike lèvera finalement le voile et expliquera ce qu’il se cache derrière. Le projet AeroSwift est une nouvelle technologie développée par la compagnie de l’Oregon afin de réduire la résistance de l’air (drag) par 2 ou 3%.
Le tape est en fait texturé et reprend à nouveau le principe que la peau est lente. L’air ne suit pas les formes rondes et décroche en arrière créant une turbulence.
Maintenant, le « drag » est considéré anecdotique en course à pied puisque contrairement au cyclisme, le corps est en mouvement.
Est-ce un exercice marketing préparé pour les prochains Jeux olympiques? Évidemment, cette initiative permettra à Nike de se démarquer face aux concurrents. On peut tout de même afficher un certain scepticisme. Les coureurs de Nike préfèrent dire que les chiffres sont convaincants.
Évidemment, tout cela rentre dans la logique de la fameuse équipe de vélo, la Sky et ces fameux gains marginaux. Est-ce que les détails font la différence ou c’est avant tout un moyen pour étouffer certaines discussions compromettantes.
D’ailleurs, éthiquement, si l’AeroSwift est vraiment efficace, il procurerait donc un avantage et devrait alors être interdit puisqu’il procurerait un avantage sur la concurrence.
j’aime le principe de se coller des patchs sur les cuisses et les bras pour être plus aéro, et continuer a porter des shorts dégueulasses qui baillent au vent…