Richard McLaren vient de dévoiler son document, commandé en mai par l’Agence mondiale antidopage (AMA) suite aux accusations de l’ancien patron du laboratoire russe antidopage Grigori Rodtchenkov sur un système de dopage fédéral.
L’athlétisme russe étant déjà suspendu et devrait être privé des prochains jeux, restait à savoir l’étendu des dégâts pour les autres sports. Le rapport explique clairement les pratiques, les échantillons stockés dans le laboratoire de Moscou ont tout simplement été interchangés.
Lors des Jeux olympiques de Sotchi, les services secrets russes étaient en contrôle de ce système d’escamotage des échantillons. Le programme aurait été arréte en aout 2015 (début 2011).
De plus, lorsque le Doc Rodtchenkov a pris la direction de l’agence antidopage Russe, il a développer son propre cocktail de steroid pour s’assurer que les athlètes réduisent la fenêtre ou cette prise soit détectable. Les produits en questions seraient le Turinabol, l’Oxandrolone et le methasterone. Ces substances étaient diluées dans de l’alcool. Après les JOs de Londres, le Trenbolone est devenu le produit phare.
Évidemment, Trimes n’as pas s’empêcher de lire rapidement le rapport. Malheureusement, il évoque que 4 tests positifs de triathlètes ont bien disparu.
Si vous êtes de nature positive, on peut dire que le triathlon s’en sort mieux que les autres disciplines. Il en demeure que des tricheurs sont restés impunis. Malheureusement, c’est aussi assez pour dire que le triathlon a été inclus dans ce système de dopage fédéral.
À noter qu’au début de l’année et en réponse au début du scandale alors limité à l’athlétisme, l’agence russe avait dévoilé une liste d’athlètes positifs. Un jeune triathlète y était. Selon le rapport, l’agence se contentait de protéger les athlètes considérés comme des espoirs. Dans ses contrôles positifs, c’est 89% de ses cas qui ont été transformés en négatif.
La grande question maintenant, c’est de savoir si le comité olympique peut oser interdire la Russie des Jeux olympiques. Dans certaines disciplines, les cas semblent être trop peu nombreux pour imposer cette sanction généralisée.
pour lire le rapport, c’est ici.