Sachant qu’elle était accompagnée par la femme à battre, soit Gwen Jorgensen, nombreux n’ont pas compris pourquoi certaines athlètes n’ont pas réussi à se séparer de l’américaine. Spirig offre son explication, « Je n’ai pas de regret, mon but était d’user mes adversaires pour qu’elles abordent la course à pied les jambes bien fatiguées parce que cela était mieux pour moi. Mais Jorgensen était plus forte finalement et elle mérite sa victoire, j’ai tout essayé et je suis heureuse avec l’argent ».
Dans le clan de la suissesse, on évoque un parcours pas assez corsé pour pouvoir faire la différence. Comme on l’avait mentionné, les montées sont considérées pas assez longues et surtout suivies par des descentes qui permettaient aux athlètes de reprendre leur esprit. Il aurait été donc impossible de s’échapper.
Dans le monde de l’ITU où tout est secret, on peut dire que Nicola Spirig est un personnage à part, elle a d’ailleurs marqué les esprits en amorçant une discussion avec Jorgensen dans l’amorce du dernier tour.
On connait désormais ses propos, « J’ai cherché à la déstabiliser et la surprendre en lui parlant, je lui ai demandé que chacune prenne le relais à son tour parce qu’il y avait du vent, et elle m’a dit: ‘Mais c’est justement ton tour’. alors, je lui dit que moi, j’étais déjà championne olympique ».
Que nous réserve désormais l’electron libre Nicola Spirig? Pour le moment elle souhaite prendre son temps et refuse de se prononcer sur Tokyo et même le projet Ironman…