C’est aussi la rentrée des classes pour certains des meilleurs pros. Il faut déjà préparer l’examen final qui aura lieu dans moins d’un mois maintenant, le Championnat du monde Ironman (Kona).
Denis Chevrot retrouvera donc l’action ce week-end du côté du 70.3 de Santa Cruz en Californie. À cette course, il retrouvera plusieurs des adversaires avant l’heure, les deux Américains, Ben Hoffman et Jesse Thomas. À cela, il faut ajouter l’hypothétique présence de l’ancien olympien, Tim Don (GB) et de l’énigmatique Autrichien, Michael Weiss.
Ajoutez à cela des spécialistes de 70.3 comme Cody Beals (CAN) et Richie Cunningham (AUS) et l’on peut dire que Denis Chevrot aura un test très intéressant. D’ailleurs, le parcours vélo de Santa Cruz avec ses 900 mètres de dénivelé longeant l’océan réplique parfaitement les caractéristiques de Kona.
Trimes s’est rapidement entretenu avec Denis pour faire le point sur les prochaines étapes.
La qualif…
Je n’étais pas certain à 100 % d’être qualifié après l’Ironman de Frankfurt, mais vu mon total de points on a pris la décision avec Christophe de faire une coupure début juillet. Celle-ci a été la bonne puisque je me suis qualifié au premier tour contrairement à l’an dernier. J’avais du aller faire un 70.3 début août et observer une phase de repos tardive, car moins de 10 semaines avant Kona. Donc oui, cela nous a permis de modifier la préparation.
Un 70.3 à trois semaines d’un Ironman…
C’est la routine. À chaque fois que je participe à un Ironman je fais un half dans les trois et cinq semaines qui le précède. Je n’ai jamais fait d’half sans qu’il ne soit suivi dans Iron, hormis pour celui d’août 2015 où je suis allé chercher les points manquants. Cela permet de mettre un dossard et de faire une grosse séance dans de bonnes conditions. C’est également l’occasion de faire une répétition générale avant le grand jour et de gagner des points supplémentaires pour la qualification.
Santa Cruz et non les championnats du monde de 70.3…
Le Championnat du monde 70.3 avait lieu en Australie, cela aurait fait deux courses sur deux continents en quatre semaines en partant d’un troisième. Ça aurait été prendre un risque pour Kona en sachant que je n’aurais pas été à 100% pour le 70.3. On ne prend pas le départ d’un championnat du monde à 90%.
Et Kona…
Je vais bien, c’est une nouvelle course qui s’annonce et j’ai hâte d’y être.
Crédit photo finisherpix.com