Suite à l’annonce de l’inclusion d’Alistair Brownlee dans les dossiers de Fancy Bears (groupe russe qui a piraté les données de l’agence antidopage), le double champion du monde olympique a vite réagi et expliqué son cas, j’ai seulement eu une seule AUT dans ma carrière, c’était du Diamox en octobre 2013 afin de traiter le mal de l’altitude après avoir monté le Kilimanjaro.
Comme nous l’avions expliqué, l’utilisation d’une AUT n’est pas forcément une manière de détourner le système, si cela peut-être le cas dans de rares exceptions, cela n’est pas suffisant pour incriminer un athlète.
Dans le cas du triathlon, le sport est le grand gagnant de faux scandales. On sait désormais qu’Alistair n’a obtenu qu’une seule exemption, et cela est forcément le cas puisque sinon, Fancy Bears aurait rendu publiques toutes les autres AUTs.
Aussi, on peut voir le sérieux de la fédération britannique, qui s’est bien assurée de suivre les règles.
Maintenant, on doit se questionner sur le sérieux de Fancy Bears puisque ses méthodes viennent compromettre la réputation des athlètes sans avoir assez d’éléments en mains.
I have had one TUE in my career in October 2013 for Diamox to treat altitude sickness while climbing Kilimanjaro https://t.co/m4eghBXTLf
— Alistair Brownlee (@AliBrownleetri) 3 octobre 2016