Si ce week-end marquera le retour de plusieurs têtes d’affiche du circuit Ironman 70.3, cela sera aussi la 3e édition du challenge « Triple Crown ». Cette initiative imaginée par Shaikh Nasser bin Hamad Al Khalifa offre au gagnant de trois courses désignées un gain d’un million de dollars.
En 2015, Daniela Ryf avait d’ailleurs réussi cet exploit devenant l’une des très rares athlètes féminines à amasser plus d’argent en course que ses homologues masculins. Si Jan Frodeno et Daniela Ryf étaient considérés comme les grands favoris pour réussir ce challenge en 2016, le forfait de Jan et la contre-performance de Daniela lors des championnats du monde de 70.3 les ont exclus dans la course.
L’Ironman 70.3 de Dubai comptera comme la première condition à remplir pour le triple crown. À la vue de la starting list, réalistiquement, seuls, Javier Gomez, Michael Raelert et Daniela Ryf sont les deux anciens champions du monde de 70.3 à se lancer dans l’aventure.
Dans les autres prétendants, on peut aussi ajouter, Ruedi Wild (SUI), Tyler Butterfield (BER) ou encore Tim O’Donnell (USA).
Maintenant, n’oublions pas que Javier Gomez est en quelque sorte invaincu sur la distance. Champion du monde en 2014, Gomez avait déjà tenté l’aventure à Dubai en 2015, mais s’était incliné, embêté par un virus.
Chez les femmes, Emma Bilham (SUI), Carolina Steffen (SUI), Diana Riesler (ALL), Emma Pallant (GB) ou encore Lindsey Corbin ont probablement leur mot à dire. Il faudra tout de même réussir à battre Daniela Ryf.
Maintenant face à l’enjeu, on peut regretter que cet effort n’attire pas une plus grande densité. La formule ne semble pas avoir un véritable impact sur le calendrier.
Tout cela s’explique par une épreuve probablement trop tôt. On aurait tant aimé voir un combat, Gomez, Brownlee, Frodeno, Kienle… cela est peut-être juste une question de temps…