Thierry Foulounoux se fait trimer > La quête de 10 Kona – anything is foufou.

Voir Thierry Foulounoux, c’est recevoir le mémo qu’il est possible de prendre beaucoup de plaisir en Ironman. Débutant le triathlon à l’âge de 50 ans, il ne semble toujours pas rassasié. On s’est entretenu avec lui pour en savoir plus sur ce personnage. 


Comment s’est fait ton premier contact avec Ironman?

Après 10 ans en cyclosport et 180 cyclosportives et en voyant un reportage sur Embrun, je me suis lancé sur le Tri. Ma 1ère expèrience fût Embrun LD et là, le déclic! Du coup les copains du Club de Nanterre m’ont rapidement parlé de Hawaii et de Ironman.

Direct, je me suis inscrit à l’Ironman de Nice en 2007, pour tenter le slot. Ce sera mon 1er contact avec le label IM, avec toute les qualités d’organisation et le début de l’histoire. 

Comme tu dois le savoir, pour beaucoup, Ironman est un passage momentané, dans ton cas, on peut dire que tu es très fidèle, quel est ton secret?

J’ai eu la chance de me qualifier pour la 1ère fois à Hawaii en 2009 à Frankfurt, depuis cette première expérience à Kona, je me suis juré d’y retourné, et ma femme me pousse également à le refaire. 

En 2017, ce sera ma 9ème participation à Kona. Le label Ironman, me convient pour ce qui est du sérieux de l’organisation, depuis le retrait des dossards jusqu’à la remise des récompenses.

Toi qui est un habitué à Kona, est-ce que tu as l’impression que la course a beaucoup changée?

Mais bien sur, tout n’est pas parfait, loin de là. Le nombre d’inscrits sur les épreuves dénaturent l’esprit du Tri. Toutes ces photos de Kona, où le drafting font du mal à voir.

L’appât du gain est devenu trop fort pour les organisateurs, le slot à Kona est à 1 000$ maintenant, et quand je vois les « heureux sloteurs » tout sourires aller chercher leur feuilles A4 estampillée, je suis pas certain que les prix redescendent…

Malgré cela, les 15 jours passés sur place sont toujours un pur bonheur. C’est un passage obligatoire et même en tant que spectateur !

Et tu sembles presque toujours en redemander plus…

Effectivement en 2017, ce sera mon 9ème Kona, et je m’étais fixé : 10 d’affilé….. encore un donc, avec un peu de chance en 2018.

C’est vrai, que je ne suis pas lassé, mais, je tente un nouveau challenge cette année soit le Xterra, avec Malte et la Suisse, pour tenter la qualif….. hahahaha ! C’est un peu dingue, puisque je n’ai jamais fait de VTT de ma vie!

Les images des différentes épreuves sur ce circuits m’appelle à cette nouvelle spécialité, et là, c’est sûre…. pas de DRAFT! Et puis, cela sera l’occasion de découvrir de nouveaux horizons.

Comment expliques tu ton succès sur cette distance? Est-ce ton passé en pêche sous marine?

C’est vrai que 30 ans de pêche sous-marine ne me préparaient pas à l’Ironman… Quoique! la position allongée, et l’assiette était pas si mauvaise lors d’un test de natation, pour mes 50 ans…..

Tu parles de succès sur la distance, j’ai toujours aimé les épreuves longues à vélo….. 180 cycles de montagne, qui duraient de 7 à 11h m’ont forgé un mental déjà inoxydable. Les copains parlent de mon foncier indestructible. L’association des deux, c’est visiblement suffisant!

Mon entrainement : pas de coach en ce qui me concerne, des entrainements quasi exclusivement seul, où je ne cherche qu’une chose : le plaisir! Cela a été le moteur de ma vie dans beaucoup de domaines.

à ajouter?

Le tri est un sport extraordinaire, pratiqué par des personnes extraordinaires, avec des épreuves, du matériel, et sous des contrées des paysages, des climats qui nous ont remplis de bonheur ma femme ( elle nage et cours beaucoup pour….son plaisir ) et moi. On ne regrette rien des 10 années passées si ce n’est que, bien sùr, ça soit passé si vite…… mais que d’images, que de souvenirs emmagasinés…….

Anything is possible…… oui, surtout apporter du bonheur !

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