Pourquoi le positionnement est important et se travaille.

Le triathlète est de plus en plus conscient de l’importance de son positionnement. Tout investissement matériel (vélo, cadre, casque, tenue) risque fort d’avoir un impact presque nul puisque 80% de votre drag est causé par votre corps. 

Pourquoi il est impossible d’ignorer cet aspect? C’est simple, plus vous allez vite, plus la position devient déterminante. Pour atteindre 40km/h, certains athlètes auront besoin de 180 watts et d’autres, plus de 240. Cet écart est loin d’être négligeable.

Si ce fait est reconnu par certains, j’entends fréquemment des athlètes demander pour un bon positionneur. Il y a cette croyance qu’il suffit de passer une heure avec une personne ayant LA connaissance pour trouver la position parfaite et optimale. 

Malheureusement, c’est un exercice qui demande plus.

Mat Steinmetz, positionneur des meilleurs triathlètes au monde comme Mirinda Carfrae ou Craig Alexander a justement fait cet exercice. Avec un vélo gardant les mêmes coordonnées, il est possible de prendre 3 positions très distinctes. Malheureusement, seule une est véritablement optimale.

Dans cet exemple, on voit simplement que Matt « voyage sur son vélo ». Sur la première photo, en se positionnant en arrière, ses aérobarres sont alors trop longues. Dans le deuxième exemple, la tête est tout simplement trop haute et ajoute donc une exposition frontale plus importante. 

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La leçon à retenir est que même si vous êtes positionné par une personne très compétente et qui utilise les technologies du moment, le travail ne s’arrête pas là. C’est à vous de jouer en vous appliquant à garder une position optimale en vous musclant (avec la pratique) pour la tenir. De plus, à l’image d’une Mirinda Carfrae, c’est un secteur ou vous pouvez aussi progresser en apprenant à conserver votre puissance avec un angle d’ouverture des hanches plus fermé. 

D’ailleurs, un autre principe très important, l’athlète doit être très stable sur son vélo afin de garder sa position et le plus longtemps possible.

La base. 

D’une manière générale, lorsque vous changez fréquemment de positions, cela à une signification :

Tête haute > non conscient de cette problématique, vos muscles du cou ne sont pas assez forts, manque de pratique à tenir votre position.

Meredith Kessler est l’exemple parfait d’une athlète qui pourrait gagner en performance en plaçant mieux sa tête. 

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Recul sur la selle > Vous avez le besoin d’ouvrir l’angle d’ouverture de la hanche. C’est une problématique qui est pourtant race puisque les positionneurs balances plus pour le confort que la performance et préfèrent ne pas être trop agressif dans la position finale. 

Dans les faits, beaucoup pensent que le dos parallèle au sol est synonyme de performance ultime. Dans les faits, différentes études ont démontré qu’une position trop agressive provoquait une baisse de puissance. Il y a un équilibre à trouver. 

Apprendre des pros. 

Un exemple très intéressant est justement Jesse Thomas. En tant qu’ancien athlète représentant de Specialized, l’américain est un habitué aux tests en soufflerie. Il est donc très conscient de cet enjeu. Sous notre observation, il est un parfait exemple d’un athlète qui adapte sa position en fonction du profil du parcours. Ouvrant son angle des hanches dans les sections plus raides et se concentrant à être le plus aérodynamique possible dans les descentes. 

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Voici l’exemple de Cody Beals. Même s’il regardait constamment son ordinateur, le Canadien s’efforçait à être le plus aérodynamique possible lorsqu’il a pris la tête de la course. Dans son choix du matériel et son souci du détail. Il est facile d’en conclure que sa position est surtout le résultat d’un travail pour y arriver.  

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