Tous ceux qui font du sport d’endurance savent que le café est très apprécié. Le double champion du monde Ironman, Jan Frodeno vend même sa propre mixture. Malheureusement pour les aficionados, tout semble indiquer que l’agence mondiale antidopage (AMA) est sur le point de faire un retour en arrière puisque c’est en 2003 que la caféine (à un certain niveau) pouvait être à nouveau consommée à volonté.
Selon l’agence Russe TASS, la caféine serait sur la liste d’attende des produits à ajouter dans les substances interdites. Ce processus permet aux experts de l’AMA de déterminer si la caféine est effectivement prise par les athlètes dans le but d’améliorer leur performance. C’est seulement en septembre prochain que l’on devrait en savoir plus sur son nouveau statut.
On rappelle que pour que l’AMA prenne cette décision, deux de ces trois critères doivent se vérifier soit, 1) il a le potentiel d’améliorer les performances; 2) Il met en danger la santé des athlètes / 3) Cela est en opposition avec l’esprit du sport.
La fin du café?
Non, l’AMA parle d’un seuil qu’elle se doit d’établir. Dans les faits, pour produire un effet positif, il faudra probablement faire une consommation excessive de caféine. Malheureusement, pour l’athlète, entre soda, boisson énergisante et café, le calcul pourrait rapidement s’avérer hasardeux.
L’ancien seuil était de 12 mg par ml. Pour atteindre ce niveau, il faut boire 4 grands cafés en moins de deux heures.
Fait aussi important, de nombreuses études se sont déjà penchées sur le sujet. Le gain sur la performance est indéniable, mais il existe aussi un seuil à partir duquel, une indigestion excédentaire devient nuisible. Ironiquement, le seuil optimal pour la performance sera probablement moins élevé que celui pour obtenir un contrôle positif…
À lire, la caféine partout, contrôler sa consommation ou pas