Outre les tentatives du record du monde, l’attraction du marathon de Londres était la présence de la multiple championne du monde Ironman, soit Chrissie Wellington. N’oublions pas que la Britannique est pratiquement restée imbattue durant sa carrière. Seule Daniela Ryf semble être en mesure de battre ses marques.
Pour cette athlète qui est passée comme un coup de vent sur le circuit Ironman, remportant Kona à sa première participation, elle a préféré stopper sa carrière en plein sommet (2012) après seulement 5 saisons dans le sport triple, prétextant ne plus être à l’aise avec cette pression constante de performer.
15 ans plus tard (3:08 en 2002), Chrissie Wellington a pourtant décidé de reprendre la compétition en revenant à son premier amour, soit le marathon de Londres.
À nouveau, si avant le départ elle mentionnera qu’elle se sent prise en otage face aux attentes des autres… L’opération est pourtant un succès, elle signe un temps final de 2:49:01 (moyenne de 4:00 au km).
Ironiquement, c’est la première fois qu’elle brise la barre des 2:50 en marathon.
Elle remporte donc son groupe d’âge (40-44 ans).
À titre d’exemple, Gwen Jorgensen a signé 2:41 lors du marathon de New York (parcours plus lent).