Après l’échec de Rio, l’ITU revoit sa copie et refait une demande pour l’inclusion du relais mixte pour les prochains Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
Cette demande formelle vient en quelque sorte aussi atténuer la rumeur que la distance olympique serait coupée en deux (sprint) pour Tokyo. Certains y verraient une manière de rendre le sport triple plus spectaculaire.
Selon Marisol Casado, présidente de l’ITU, « le relais mixte permet de mettre l’emphase sur un atout qui est la mixité, pas seulement pour notre sport, mais aussi pour le mouvement olympique et l’équité entre les deux genres ».
C’est d’ailleurs un aspect très important, pour être compétitif en relais mixte, il faut impérativement développer des hommes, mais aussi des femmes. Cela imposera à certaines fédérations nationales de redoubler d’efforts pour être compétitives dans les deux sexes.
Si le projet semble très fédérateur, sa non-inclusion lors des Jeux olympiques de Rio s’est expliquée par une volonté du CIO de réduire le nombre d’athlètes. Rappelons que contrairement à une série mondiale qui pouvait présenter plus de 70 athlètes au départ, cela est réduit à 55 lors des JOs.
L’ajout d’un relais devrait permettre à des athlètes non qualifiés individuellement de vivre les Jeux olympiques.
Si l’ITU obtient le feu vert du CIO, elle devra rapidement publier ses règles d’attributions pour les dossards olympiques.
C’est un dossier à suivre puisqu’il aura un impact majeur sur les méthodes de développement d’athlètes et il faudra aussi acquérir un savoir sur cette nouvelle discipline. Présentement et même si Hambourg est le rendez-vous annuel, certaines vedettes du circuit préfèrent bouder cette épreuve. Il y a encore beaucoup à faire et à apprendre.
Rappelons que la France a gagné les championnats du monde de relais en 2015.