Le circuit mondial fait son retour ce week-end, après deux séries mondiales et deux coupes du monde, Chengdu en Chine accueillera en grand la relève mondiale. Cette fois-ci, l’ITU fait preuve d’audace en reprenant (déjà utilisé à Tiszaujvaros) le format de course en deux tours, soit une demi-finale le samedi et une finale le dimanche. À chaque reprise, les athlètes devront couvrir la distance sprint.
De manière général, ceux qui gagnent les rondes qualificatives sont rarement les gagnants de la final, dans cet exercice, il faut savoir conserver ses énergies et faire preuve de sang froid. Lors des trois courses qualificatives, seuls les 9 premiers passeront au tour suivant.
Gagnant de la coupe du monde de Tiszaujvaros en 2016, Dmitry Polyanskiy, son expérience en fait l’un des grands favoris. Il faudra aussi compter sur le portugais Joao Silva et Rostislav Pevtsov d’Azerbaïdjan. On surveillera aussi le récent gagnant de la dernière coupe du monde, soit l’Australien de 20 ans, Luke Willian.
Ces deux athlètes sont d’excellents coureurs. Le super nageur, Richard Varga a aussi fait le déplacement. Sachant que les courses seront moins denses, on peut s’attendre à des écarts plus conséquents dés la sortie de l’eau.
Du côté des Canadiens, si cette course parait si longtaine, elle aura pourtant des conséquences sur un avenir proche. Avec les nouvelles exigences de la fédération canadienne, les athlètes ont besoin de monter à deux reprises sur le podium afin de retrouver la série mondiale.
Si l’Olympien (top 15) Tyler Mislawchuk et le québécois Xavier Grenier Talavéra semblaient être des habitués de la série mondiale, ils devront tout de même refaire leur preuve et démontrer à leur fédération qu’ils ont le nouveau pour retrouver le circuit supérieur. Dans le cas de Mislawchuk, c’est un retour à la compétition depuis les JO de Rio, l’athlète qui a rejoint le groupe de Kyla Rollinson a du prendre son temps afin de guérir une fracture de stresse au niveau de sa hanche. Cognant au top 8 en WTS, il devrait s’imposer comme le nouveau leader de la délégation canadienne pour les prochaines années.
Ils seront accompagnés par le jeune Canadien Brennen Smith qui en sera à sa première coupe du monde. Malheureusement, aucun français n’a fait le déplacement.
Pour consulter les listes de départ.
Chez les femmes, on assistera au retour à la compétition de Vicky Holland et de Non Stanford, si les deux Britanniques ont fait chemin opposé en ne s’entrainant plus ensemble, elles retrouveront un autre couple, soit Jessica Learmonth et Lucy Hall. Ces deux dernières ont comme habitude d’imposer un effort dans l’eau et à deux roues inégalables…
Autre aspect intéressant, Erin Densham, médaillée de bronze à Beijing (JO 2008) sera aussi au départ. Depuis quelques mois, elle s’occupe aussi du programme universitaire d’Arizona State.
À surveiller, le seul espoir actuel germanique Laura Lindemann ainsi que l’Américaine Kristen Kasper et sans oublier la belge, Claire Michel qui voudra donner suite à un récent podium en coupe du monde (New Plymouth).