La série noire continue pour le triathlon féminin en longue distance. Cette fois-ci, c’est la triathlète Ariane Monticeli qui vient de tomber pour usage d’EPO. Elle a été testé positive la vieille d’Ironman 70.3 Buenos Aires en Mars dernier.
Selon les dires de l’athlète, cela serait la seule fois où elle aurait consommé la fameuse substance interdite. Son explication a d’ailleurs été publiée en intégralité sur ce site MundoTri.br.
Si le nom de Monticeli vous est peu familier, elle a gagné le championnat Amérique Latine Ironman (Florianopolis, Brésil) en 2015 et le 70.3 de Punta Del Este. Elle n’a plus gouté à la victoire depuis. 5e à Ironman Suisse en 2016, elle avait récemment retrouvé le chemin du podium, 3e à Punta Del Este 70.3 cette année puis à Buenos Aires 70.3 où elle a justement été contrôlée positive.
Face à ces variations dans résultats de la Brésilienne, elle les explique par des problèmes techniques lors des courses ainsi que par des blessures. Monticeli était d’ailleurs passée à côté de sa course à Kona avec un temps de 10:09.
Ce qui est le plus étonnant, c’est que Monticeli parle de sa performance à Buenos Aires 70.3 comme une expérimentation (sous EPO) et que cette 3e position l’aurait convaincu que la prise d’un produit dopant n’en valait pas la peine.
Maintenant, est-ce vraiment possible de croire les explications d’une athlète qui vient de tomber pour dopage? Ce discours lui permet de ne pas entacher ses résultats précédents.
À noter que Monticeli était sur le programme du passeport biologique de la WTC.