Les fédérations doivent fréquemment faire preuve d’imagination pour casser une certaine image du triathlon. Pour les non-pratiquants, se lancer dans cette discipline est très demandant et quasi inaccessible. Il est donc nécessaire de modifier cette vision. Puisque l’image du triathlon ne semble pas évoluer, on pourrait pousser la réflexion plus loin: est-ce que le triathlète ne se prend pas trop au sérieux ? Est-ce qu’en devenant un triathlète, il ne profite et n’alimente pas cette fausse perception? Et s’il s’était tout simplement fait prendre à son propre piège en se créant des exigences en terme de résultats qu’il risque fort de ne pas rencontrer.
N’est-il pas en train de perdre de vue les vraies valeurs du sport, celle du dépassement de soi, du sentiment de liberté et de plaisir? Et cela, ce n’est pas avec des roues en carbone et des bas de compression que ça s’acquiert.
De plus, on remarque actuellement un second phénomène avec la longue distance. Ils veulent faire un ironman par défi. Ce challenge est associé à d’importants sacrifices. Au final, l’athlète ne prendra plus de plaisir et passera à autre chose. C’est d’ailleurs ce qui expliquerait l’essoufflement actuel d’Ironman en Amérique du Nord.
Alors voilà…
À moins que vous ne soyez professionnel, il est peut-être important de se poser la question, êtes-vous trop compétitif ? Parce que cela pourrait bien être au détriment de votre santé mentale et psychologique. Évidemment, le sport apporte des bénéfices, mais pour ceux qui visent les médailles et les podiums, il y a des précautions à prendre.
Comment savoir si vous êtes trop compétitif…
- Vous ne parlez que de vous.
-
Vous ne reconnaissez pas le talent des autres.
– Vous pensez qu’un AG mérite autant de support qu’un pro
- Vous avez toujours des excuses pour expliquer vos contre-performances
-
Votre budget pour le triathlon vous endette.
Même si votre pratique dans le triathlon a de bonnes intentions, il est clair que votre comportement représentera une menace pour votre santé mentale. Entre jalousies, attentes trop élevées créant une anxiété permanente, est-ce que le plaisir est vraiment encore au rendez-vous?
Est-ce que votre pratique du sport à un impact négatif sur le temps consacré à votre carrière professionnelle, à d’autres passions et à la socialisation. En étant trop engagés dans le triathlon, certains individus suivent un développement unidimensionnel de leur personnalité, tout tourne autour du sport et à ce jeu, ils sont dans un déséquilibre dont la chute sera encore plus grande s’ils n’atteignent pas leurs objectifs en compétition.
Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas être compétitif. Il faut surtout mettre l’accent sur votre développement personnel. Même si votre objectif est de vous dépasser et de devenir meilleur, cela ne devrait pas s’arrêter à l’athlète, mais aussi englober l’individu.
Il faut rester rationnel dans son approche au sport. Il ne peut y avoir qu’un seul premier. Juger de ses performances en fonction de ses possibilités. Un athlète doit s’occuper de son développement personnel avant de penser à la performance.
Le sport ne doit pas vous empêcher de vivre votre vie. Sinon, votre fatigue deviendra mentale. Même au niveau élite, on a vu des athlètes disparaitre du circuit du jour au lendemain. Et d’autres qui ne sont plus en mesure de redevenir les athlètes qu’ils étaient. Leurs corps ont cessé de répondre à la demande. Plongés dans une anxiété permanente, ils n’ont plus de plaisir à faire du sport. Ils sont avant tout à la recherche d’un moment, au lieu d’apprécier le fait d’être actif. Il y a une perte d’intérêt pour l’entraînement et les compétitions sont faites sous une pression contre-productive.
Une étude québécoise annonce que 30% des jeunes athlètes, et surtout dans les sports d’endurance, sont en surentraînement (performance diminuée, sommeil difficile, manque d’appétit, perte de plaisir, changement d’humeur). Les symptômes sont très proches de la dépression.
À force de trop vouloir, on vient perdre sa motivation, cela devient contre-productif.
Alors si tu veux être performant, n’oublie pas la notion de plaisir dans le triathlon. Le sport est un jeu.
Payer pour accéder a du contenu, pourquoi pas. Payer pour accéder a CE contenu, non merci…
« Parce que cela pourrait bien être au détriment de votre santé MONDIALE et psychologique »
Des fautes non-stop, des phrases incompréhensibles, des traductions foireuses, de la pub partout…
Si tu n’aimes pas le contenu à cause des fautes, t’as juste a passer ton chemin. Parce qu’à la base, si tu es capable de le lire, c’est qu’il est gratuit…
« Tu » ? On ne se connait pas, le « vous » me semble plus approprié.
C’est vrai le contenu est souvent intéressant. Mais la forme (du site et des articles) pique aux yeux.
Demander une contributions aux lecteurs sous-entend une qualité accrue des articles…
C’est ca le Donnant-Donnant.
Mais tout cela est une question de ressources… Les textes seraient mieux écris si on avait plus de temps. On espère évoluer. Aussi, les rédacteurs sont québécois et donc les expressions sont différentes. Le vous est plus approprié quand la personne ne se cache pas derrière une identité anonyme.
C est généralement plus constructif d apporter des solutions que se plaindre sur quelque chose dont vous ne contribuez pas…
On ne dit pas que vos critiques ne sont pas valables, mais avant de parler comme si on vous devait tout, cela serait bien de comprendre le contexte…
Pourquoi vouvoyer une personne qui préfère écrire sous l’anonymat?
On est conscient des fautes d’orthographe… Mais comme on l’a déjà expliqué, c’est une question de ressources. Écrire un texte, le faire éditer, etc. Cela prend beaucoup de temps…
On préfère jouer la carte de la réactivité… Trimes n’a pas la structure d’une publication traditionnelle. On fait des erreurs parce qu’on n’a pas forcément les moyens de passer 4 heures sur un texte. Il y a déjà une part de folie d’écrire autant pour en retour, une compensation monétaire aussi faible.
Et pour vos remarques, on les accepte de ceux qui nous soutiennent. Votre agressivité est d’autant plus paradoxale que l’on ne vous doit rien. Même si votre critique est valable, cela n’est pas nécessaire de faire un commentaire dans le but de blesser…
Donc,vous vous proposez éditeur bénévole?
« […] pique aux yeux »: si de prime abord rien ne te pousse à lire ces articles si mal écrits (je cite) mais qu’en plus tu te permets de dénoncer les fautes d’orthographe relevées assure-toi de ne pas en commettre toi-même 😀 #c’estdit #sansdoutes’est-ilreconnudanscetarticle^^
Les fautes d’orthographe tout le monde s’en carre on est quand même là pour se détendre et prendre du plaisir en lisant des choses plus qu’intéressantes et de plus en se réunissant tous autour de notre passion commune. À mon avis Monsieur Beurre prends tes baskets et ton vélo pour un entrainement beaucoup plus conséquent ça calmera tes ardeurs …
Cher « Boardman »,
Je me permet une intervention a titre de simple lecteur, je remarque que tes griefs sont davantage orientés sur la forme que sur le fond, je ne saurai te conseiller de lire quelques ‘grands journeaux’, tu constateras que l’ orthographe y est parfois malmené, cela parce que personne n’est évidemment infaillible et que la perfection n’existe pas même si parfois nous nous laissons y croire, alors soit indulgent avec cette équipe qui a pour objectif autre chose que de remporter la dictée de Me Pivot, ne lit plus ses articles, créé ton blog avec un sans faute en ligne de mire !
Pour conclure, je sous avouer que tu m’a fait pensé aux gars qui ont du super matos mais pas les perfs ! Alors bonne continuation quand même monsieur pseudo pas écrit en français !
Stéphane Lakhdar
« – Vous pensez qu’un AG mérite autant de support qu’un pro »
ben… quelque part… tant qu’un pro sera classé dans certains triathlons dans la même catégorie d’âge que les AG, je pense que cette affirmation est légitime. Un AG qui a une famille, un travail, des obligations de toute sorte est pas mal désavantagé face à un pro, pas juste au niveau physique..