C’est le buzz du week-end, lors d’une course organisée par le CIS (Centro Sportivo Italiano), Emiliano Scalfi, soit le vice-président de l’organisation, conscient de certaines rumeurs, il a décidé de s’équiper d’une sonde pour mesurer la température afin de détecter un système caché dans l’un des tubes des vélos.
En ciblant Alessandro Andreoli, ils ont détecté une source de chaleur anormale. Terminant 3e de la course, deux commissaires ont exigé que le cycliste de 53 ans remette son vélo pour vérification. Andreoli a alors avoué avoir fait usage d’un moteur électrique.
Malgré toutes les rumeurs, c’est seulement la seconde fois qu’un cycliste s’est fait prendre sur les faits. Après la course, Andreoli a commencé à jouer à la victime. Il dit ne pas avoir qu’il y avait un moteur dans son vélo et que son vélo n’est équipé d’aucun bouton pour actionner les moteurs. Vous pouvez lire son explication ici (Gazzetta Dello Sport).
Malheureusement, dans cette histoire, il y a plusieurs victimes comme ses coéquipiers, sa formation étant commandité par un magasin de vélos, le propriétaire est jugé coupable par association.
De plus, dans les médias, le vélo est identifié comme un Argon 18. Dans les faits, la marque de vélo est aussi mensongère puisqu’elle ne correspond à aucun modèle actuel ou ancien. Andreoli a donc maquillé son vélo sous une autre marque.
Maintenant, si cette nouvelle peut paraître cocasse et même marginale, elle nous remémore l’inaction actuelle des instances en triathlon. Si le fait qu’aucun cas n’a été révélé peut sembler rassurant, la logique devrait être inversée. Si l’on ne trouve pas, c’est peut-être que l’on ne cherche pas…
Est-ce que l’ITU, Ironman ou encore les fédérations nationales testent réellement les vélos des compétiteurs? Si elles avaient mentionné dans le passé leur intention de se munir des outils de l’UCI, on ne peut pas dire que cela soit très apparent…
Photo par La Gazzetta Dello Sport