Grand Prix de Valence > Une course faussée par un élément extérieur?

Comme vous devez le savoir, chez Trimes, on aime surtout analyser les résultats. À chaque fois qu’un athlète obtient des résultats qui ne semblent pas correspondre à ses caractéristiques et forces, c’est notre devoir de se questionner. Lors qu’un excellent nageur sort loin de la tête, cela peut évidemment s’expliquer par un manque de forme de natation qui se transforme en combat.

À l’instar, si Trimes s’interroge sur certaines performances sur Ironman à cause des proximités des motos, ce phénomène est aussi applicable sur la courte distance. Déjà en 2016, Trimes évoquait la trop grande proximité des motos lors des Grands Prix de la FFtri. Il suffit de regarder certains plans non coupés pour voir que le groupe de tête bénéficie d’une aide. 

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À Valence, en regardant le résultat, on peut y trouver une certaine logique, Vincent Luis qui gagne suivi de Henri Schoeman. Vu leur palmares, tout cela est incroyablement logique. Ce qui les moins, c’est la façon. Au second tour, les deux athlètes s’échapperont à vélo. 

Mise en garde tout de suite, l’article n’est pas une attaque contre ces athlètes, ils ont déjà démontré leur talent. Le questionnement est plus sur l’intégrité de la course. 

Le fait que ces deux athlètes se soient échappés de cette manière reste étonnant. Les écarts se sont fait si rapidement… 30 secondes en deux tours. Comment un pack peut perdre 55 secondes en 15 kilomètres avec un Blummenfelt généreux en tête. 

Si cela vient répliquer la manière de faire des Brownlee, les Britanniques réalisent cet exploit sur certaines conditions, soit avec des parcours étroits, mais aussi très techniques. 

Dans le cas de la course de Valence, l’explication se fait tout simplement en image. 

La proximité de la moto à deux conséquences, elle permet aux athlètes d’aller plus vite tout en dépensant moins d’énergie. Si sur la vidéo, on voit surtout Vincent Luis dans cette position, c’est avant tout un choix dans le montage vidéo. D’autres athlètes en ont aussi profité.

Mais voilà, de plus en plus on parle d’une prime aux meneurs de la course. Sachant que pour réaliser la vidéo officielle de la course, la moto filmera principalement la tête de la course et non les poursuivants. On parle d’un combat inégal. 

Pour être juste, l’équipe de Poissy a aussi profité de cet aspect dans le passé et cela semble expliquer pourquoi il n’y a que très rarement des regroupements lors des Grand-Prix.

Ce qui est dérangeant dans tout cela, c’est que ce phénomène est bien connu et que l’équipe média semble agir sans s’en soucier. Si vous regardez le tour de France, vous réaliserez que dans leur cas, il y a effectivement l’utilisation d’un zoom. Les cyclistes sont filmés de côté ou d’arrière. 

Et la responsabilité des athlètes?

On a eu de nombreux échanges sur le sujet avec plusieurs acteurs. Si la problématique était déjà connue, le Grand Prix de Valence est à un autre niveau et on peut effectivement parler d’une prise de conscience.

On serait dans le faux de mettre la responsabilité dans les athlètes, maintenant, on voit effectivement des changements de ligne pour garder l’abris mais avant tout, cette opportunité ne devrait jamais se présenter à eux. Dans ce cas, le jugement n’est pas clair.

Dans notre cas, on aimerait surtout voir des correctifs. Malgré notre texte de 2016, rien na changé….

 

 

 

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