ITU Hamburg > Mario Mola s’impose. Les bleus groupés, Luis 4, Coninx 6, Bergère 8, Montoya 11.

Cette course s’avère incertaine avec le forfait de dernière minute de Jonny Brownlee. Cela a pour effet de créer une certaine hésitation  sur que sera le groupe d’athlètes qui voudra reprendre à son compte la dynamique de  course. Du côté  Espagnol, étant les meilleurs coureurs sur le circuit, ils n’ont pas cet impératif d’être décisifs dans les deux premières disciplines. 

Mais avant tout, il faut survivre à la natation. La densité actuelle sur le circuit fait en sorte qu’il faut se battre pour garder sa position. Depuis la course précédente, l’ITU filme les nageurs afin de s’assurer qu’aucun athlète ne nuit intentionnellement aux autres. Malgré tout, on assiste à l’effet entonnoir à la première bouée.  Il est assez évident que la natation est particulièrement violente et laisse des traces. 

Le jeune australien, Matt Hauser crée la surprise en se détachant et menant la natation, il se munit même d’une avance de 20m. Pendant ce temps, le combat continue pour les autres. 

Dorian Coninx, Pierre Lecorre, Joao Silva, Aaron Royle, Jacob Birthwhistle, Javier Gomez, Kristian Blummenfelt, Leo Berge, Alarza, Mario Mola, Salvisberg, Dodds, Hindman (champion junior), Briffod, Pereira sont les principaux athlètes à sortir avec moins de 25 secondes de retard sur Hauser.

Dans les faits le flux est constant et on ne voit pas de réelle cassure. Raphaël Montoya et Richard Murray, sortant avec 32 secondes de retard sont en danger, mais le manque de séparation entre les athlètes leurs permettent de joueur en leur faveur . 

Conscient qu’il faut créer la sélection, Dorian Coninx prend rapidement la tête pour imposer son rythme, il est en quelque sorte contre attaqué par Jacob Birthwistle. 

Dans cette accélération, on assistera à une chute impliquant Fernando Alarza qui entraine Pierre Lecorre, si le tricolore peut repartir, cela n’est pas le cas pour le leader de la série mondiale puisque le vélo d’Alarza n’est plus fonctionnel. 

À l’avant, les différentes attaques créent une neutralisation, on voit pour la première fois sur le circuit, les deux Norvégiens (Iden et Blummenfelt) tenter à deux de s’échapper.

Mario Mola décide finalement de jouer au chien de garde en se plaçant en tête du groupe et en restant alerte aux futurs développements. Avec seulement cinq athlètes ne figurant pas dans le groupe de tête, seule une douzaine d’athlètes se relayent afin de s’assurer que le vélo soit assez sélectif. Malheureusement, le nouveau parcours d’Hambourg manque de relances. Seule la section finale est plus étroite et permet de récompenser ceux qui sont en avant du groupe et acceptent de s’exposer au vent. 

Dans l’opération, les favoris (Mola, Murray, Gomez, Luis) attendent sagement en arrière en faisant le pari que personne ne soit en mesure de s’échapper. 

Comme attendu, c’est dans le dernier tour que tout s’anime. La fameuse lutte au positionnement. L’opération sera menée par Blummenfelt, Luis et Bergère rentrent dans les deux premiers. Birthwistle sort le plus rapidement de la T2. À nouveau le Suisse Adrien Briffod impressionne en se pointant en tête, mais Mario Mola s’ajuste et impose progressivement le rythme.

On rentre alors dans cette fameuse course à l’usure oz il faut de l’expérience, Sissons, Gomez, Briffod, Birthwhistle, Blummenfelt et Luis répondent présent. 

Non satisfait, Mario Mola place une seconde attaque, où seuls Gomez, Sissons et Birtwistle répliquent avec un certain retard. Le champion du monde 2016 crée une séparation, elle ne semble pas être finale.  Jacob Birwhistle était le plus offensif, il nous donne l’impression de courir au-dessus de ses moyens… et pourtant… 

Le spectre de Javier Gomez est toujours là. Dans un troisième groupe mené par Vincent Luis, on y retrouve désormais Dorian Coninx, Kristian Blummenfelt et Henri Schoeman, mais aussi Richard Murray ainsi que Léo Bergère.

Ce regroupement semble être celui de la raison. La suite sera logique. Si Richard Murray paye sa mauvaise transition, il est celui qui remonte progressivement. Javier Gomez court en quelque sorte pour la seconde place, conscient que Mola est intouchable, mais voilà Murray revient et Sissons à déjà montré lors de la coupe du monde de Madrid qu’il peut faire preuve de patiente pour s’imposer lors du sprint.  

Revenant de nulle part, Jacob Birtwhistle retrouve ses jambes et se lance dans un incroyable effort dans le dernier kilomètre. Si cet incroyable effort lui permet d’accorder la seconde place, Vincent Luis l’imite en doublant dans les derniers mètres, Javier Gomez, mais aussi Richard Murray.

Luis termine au pied du podium, Dorian Coninx et Léo Bergère peuvent dire mission réussie avec une sixième et huitième place. Raphaël Montoya complète avec une 11e place. 

On notera la performance de Birthwistle qui intervient après un changement d’entraineur mais aussi l’une des très rares défaillances à pied  de Javier Gomez.

Pos Athlete Time
FINISH
#2 Mario Mola ESP 00:54:07
#16 Jacob Birtwhistle AUS +00:00:1200:54:19
#24 Ryan Sissons NZL +00:00:1400:54:22
#8 Vincent Luis FRA +00:00:1800:54:25
#3 Javier Gomez Noya ESP +00:00:1900:54:27
#35 Dorian Coninx FRA +00:00:2100:54:28
#6 Richard Murray RSA +00:00:2300:54:30
#31 Léo Bergere FRA +00:00:2700:54:35
#7 Kristian Blummenfelt NOR +00:00:3100:54:38
10 #18 Joao Pereira POR +00:00:3600:54:44
11 #48 Raphael Montoya FRA +00:00:3700:54:44
12 #4 Thomas Bishop GBR +00:00:3800:54:45
13 #9 Vicente Hernandez ESP +00:00:3900:54:46
14 #12 Andreas Schilling DEN +00:00:4000:54:47
15 #53 Justus Nieschlag GER +00:00:4300:54:51
16 #5 Henri Schoeman RSA +00:00:4700:54:55
17 #25 Adrien Briffod SUI +00:00:5200:55:00
18 #42 Matthew Mcelroy USA +00:00:5700:55:04
19 #39 Lukas Hollaus AUT +00:00:5900:55:06
20 #40 Matthew Hauser AUS +00:01:0000:55:08
21 #30 Kevin Mcdowell USA +00:01:0300:55:10
22 #15 Andrea Salvisberg SUI +00:01:0900:55:16
23 #21 Shachar Sagiv ISR +00:01:1000:55:18
24 #14 Joao Silva POR +00:01:1200:55:19
25 #33 Aaron Royle AUS +00:01:1800:55:25
26 #62 Gustav Iden NOR +00:01:2000:55:27
27 #28 Alois Knabl AUT +00:01:2400:55:32
28 #59 Peter Denteneer BEL +00:01:2500:55:32
29 #47 Jumpei Furuya JPN +00:01:3100:55:38
30 #20 Luke Willian AUS +00:01:3300:55:41
31 #34 Jonas Schomburg ITU +00:01:3500:55:42
32 #54 Stefan Zachaeus LUX +00:01:3700:55:44
33 #37 Dmitry Polyanskiy RUS +00:01:4000:55:48
34 #32 Gordon Benson GBR +00:01:4600:55:54
35 #38 Marco Van Der Stel NED +00:01:5400:56:01
36 #29 Ben Kanute USA +00:01:5400:56:01
37 #10 Adam Bowden GBR +00:01:5900:56:07
38 #57 Thomas Springer AUT +00:02:0100:56:08
39 #43 Russell White IRL +00:02:0200:56:09
40 #49 Sam Ward NZL +00:02:0200:56:10
41 #36 Tayler Reid NZL +00:02:1700:56:24
42 #27 Ryan Bailie AUS +00:02:3100:56:38
43 #23 Gábor Faldum HUN +00:02:4300:56:51
44 #55 Matthias Steinwandter ITA +00:02:4800:56:55
45 #51 Danilo Pimentel BRA +00:02:5900:57:07
46 #17 Marc Austin GBR +00:03:1000:57:18

 

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