Depuis plusieurs années, l’ITU est en constante évolution, elle a su bonifier ses courses avec des parcours plus techniques ou en améliorant la diffusion de ses courses.
Si cela n’est pas dans le domaine public, l’union internationale s’est munie d’une nouvelle réglementation en termes de conduite dans l’eau. Depuis un certain temps, l’ITU voulait mieux encadrer les natations puisqu’un simple geste intentionnel ou l’athlète décide de porter un geste intentionnel pour nuire à un concurrent peut aussi s’avérer extrêmement dangereux (risque de commotions cérébrales). S’il y avait régulièrement des plaintes sur plusieurs athlètes, l’ITU n’avait pas les outils nécessaires pour sanctionner certains gestes.
L’ITU a donc commencé à embarquer plusieurs juges sur l’eau, munis de caméras vidéos et surtout de clarifier des règles déjà existantes. Si l’on a cru que cela serait suffisant pour dissuader plusieurs athlètes, on s’est évidemment trompé… L’idée derrière est de mettre fin au phénomène d’interférences. Ou si vous préférez, geste intentionnel pour gêner un adversaire. Dans le passé, l’ITU se contentait d’évoquer le concept de comportement antisportif.
Lors de la coupe du monde de Tiszaujvaros, deux athlètes locaux se sont vu disqualifier pour leur comportement antisportif dans l’eau. Suite à un appel, l’ITU les a finalement reclassés. Une athlète Allemande a été disqualifiée et une mexicaine pénalisée.
Cela vient probablement illustrer la complexité à bien comprendre les intentions dans les gestes de certains nageurs. Chose certaine, les athlètes sont avertis et savent qu’ils sont désormais surveillés. Est-ce que cela pourrait avoir un effet sur la hiérarchie mondiale, c’est un dossier à suivre…
Ce qui est certain, c’est qu’un athlète ne devrait plus se vanter sur sa capacité à se faire sa place dans l’eau. Nager par dessus ou attraper une jambe pour la tirer est un geste grandement antisportif.