L’équipe de France profite d’une belle densité, si elle place aux deux séries mondiales canadiennes deux représentants dans le top 8, cette fois-ci, on y retrouve Simon Viain.
Depuis ses débuts en série mondiale en 2015, le sociétaire de Montpelier s’est fréquemment retrouvé entre la 15e et la 25e place. Il lui manquait encore ce résultat plus significatif. Au lieu de se précipiter vers la série mondiale en ce début de saison, Simon a préféré prendre son temps. Son second podium en coupe du monde à Madrid était déjà annonciateur.
Réussissant sa rentrée tardive en WTS avec une 13e place à Edmonton (sprint), Simon repart du Québec avec son meilleur résultat en série mondiale.
Si cette septième place ne lui permet pas de faire le critère pour être éligible pour la grande finale 2017 (top 6), il signe l’une des meilleures courses à pied du jour.
Quand on connait son talent à vélo, il se rapproche progressivement de la tête. Étonnamment ou pas, ce résultat est obtenu sans qu’il soit particulièrement agressif à vélo. Par cela, il démontre qu’il n’est pas nécessaire de se lancer dans des opérations à risque en vélo pour briller.
On s’est entretenu avec lui pour parler de son cheminement.
Le mot de la fin, évidemment, l’attention est surtout pour ceux qui gagnent (à répétition), mais dans les faits, ne devrait pas autant célébrer ces athlètes qui continuent leur cheminement vers l’avant.