Étude > Ceux qui tombent le moins souvent malades sont les plus performants?

Une étude publiée au mois de mars dans le British Journal of Sport Medecine a démontré la présence d’une corrélation entre la performance et la capacité de l’athlète de rester en bonne santé. Pour beaucoup, tomber malade est souvent vu comme être malchanceux. Dans les faits, un athlète qui s’entraine et qui accumule une fatigue aura un système immunitaire plus faible. 

L’analyse.

Elle s’est basée sur un groupe de 37 skieurs de fond norvégiens. Les 16 athlètes qui ont remporté des médailles aux Jeux olympiques ou au Championnat du monde auraient présenté des symptômes de problèmes respiratoires (rhumes) ou des infections grasto-intestinales pour un total de 14 jours en moyenne par an tandis que les non-médaillés présentaient une moyenne de 22 jours.

Évidemment, plus un athlète reste disponible, plus il est en mesure de respecter sa planification et de progresser. Mais pourquoi un athlète tombe plus malade qu’un autre? Est-il tout simplement moins chanceux? 

Selon la physiologiste responsable de cette étude, Ida Svendsen, elle croit tout simplement que les meilleurs athlètes sont ceux qui sont les plus méticuleux. Aucun détail ne leur échappe, ils seraient très soucieux de leur hygiène, nutrition et de leur charge d’entrainement.

L’entraineur n’est pas responsable de tout…

C’est un aspect intéressant, dans une logique actuelle, la destinée d’un athlète est généralement le fruit du travail effectué avec son entraineur. Le succès tiendrait alors de la capacité de l’entraineur à lui attribuer une charge et un type d’entrainement adéquat pour son développement. Dans bien des cas, l’athlète perd alors le sentiment de responsabilité dans les décisions à prendre. Cette étude vient pourtant confirmer le contraire. L’athlète avec une mauvaise hygiène de vie et un manque de rigueur peut tout simplement saboter le travail d’un entraineur. L’athlète doit donc apprendre à limiter les facteurs.

Limiter les voyages?

Selon l’étude, lorsqu’un athlète prend l’avion, il a 5 fois plus de chance de développer une infection. De plus, le stress associé à la compétition augmente aussi les risques. La recommandation pour les skieurs norvégiens et d’attendre une journée avant de prendre l’avion afin d’être moins vulnérable face à un environment jugé hostile. 

La polarisation risquée?

Étonnement, l’étude vient aussi souligner que les athlètes qui évitaient la monotonie dans leur entrainement, en alternant des journées très difficiles à très faciles, augmentaient aussi les risques de tomber malade. Une augmentation trop soudaine de la charge d’entrainement vous placerait donc à risque.

L’importance de la vitamine D. 

Que cela soit pour des athlètes de sport d’hiver ou de sport d’été, ils sont plus longtemps malades durant l’hiver que durant l’été, mêne si cela peut paraitre évident considérant la température hivernale, cela correspondrait surtout à la période de l’année ou l’athlète est moins exposé au rayon du soleil. Cela provoquerait une carence en vitamine D qui le rendrait donc plus vulnérable.

Au final, les petits détails font la différence, les conseils de base comme se laver les mains, éviter l’accumulation de voyages, rester bien hydraté et dormir suffisamment pourraient s’avérer plus importants qu’une séance clé à l’entrainement. 

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