Si la popularité des Jeux du Commonwealth est difficile à comprendre par les nations non invitées, pour les athlètes, c’est surtout la possibilité d’acquérir de l’expérience des grands Jeux, mais surtout de profiter des initiatives et de la visibilité reliée.
Après la Nouvelle-Zélande, le Canada et l’Australie, L’Angleterre vient de dévoiler son équipe. La surprise ou pas tout à fait, est la présence d’Alistair Brownlee. 2017 n’a probablement pas été une si grande année pour lui. S’il a sans conteste démontré qu’il pouvait battre pas moins que Lionel Sanders et Sebi Kienle en 70.3 (St-Georges) et qu’il pouvait toujours imposer sa loi en WTS (victoire à Leeds), il a passé le reste de l’année blessée avec une autre opération majeure afin de réparer sa hanche. Il est probablement déjà à court de temps.
Le projet d’une participation future à Kona semble déjà se faire oublier sachant que le début de la période olympique pour l’attribution des dossards commence dans 6 mois.
Sans titre mondial en 70.3, Alistair se doit de gagner un Ironman championnat régional pour obtenir un accès direct.
L’annonce de la fédération britannique est donc étonnante, mais Alistair Brownlee, tout comme son frère Jonny, a décidé de s’aligner aux Jeux du Commonwealth qui auront lieu en avril prochain en Australie. On peut donc s’attendre à voir le double champion olympique s’aligner à la première étape de la série mondiale.
À l’image de Javier Gomez, qui avait aussi projeté de disputer un premier Ironman en 2017 (cela devait être Cozumel), quitter la WTS ne semble pas aussi simple pour les vedettes de l’ITU puisqu’elles continuent à gagner.