Non, Iceman n’est pas le nom d’une épreuve extrême en mer polaire, mais le surnom d’un néerlandais de 58 ans, Wim Hof qui a mis au point une méthode qui permettrait à quiconque de nager dans une eau à 1 ºC (cf. vidéo). Pour tout athlète frileux qui rêverait d’un triathlon ou d’un swim-run, mais qui considérait l’eau de cette épreuve trop froide pour y participer, cette méthode est donc synonyme d’espoir.
Celle-ci consisterait à enchaîner successivement 5 étapes : se mettre dans une position allongée ou assise ; hyper-ventiler en réalisant 30 grandes respirations en expirant rapidement comme pour gonfler un ballon ; prendre une grande inspiration suivi d’une expiration maximale, c’est à dire jusqu’à ce qu’arrive le réflexe d’inspiration ; inspirer et retenir sa respiration 10 s, ceci à répéter 3 fois ; reprendre une respiration normale tout en appréciant le retour à une respiration normale. Normalement, vous pourrez très rapidement allez vous balader torse nu en hiver ou nager dans de l’eau “glacée”. Un ultime conseil de la méthode serait d’accepter la sensation de froid comme une sensation agréable et non pas comme une agression hostile.
Wim Hof précise qu’il faut commencer mollo, par exemple sous la douche avec de l’eau froide, en partant du bas du corps puis en remontant progressivement.
A défaut d’aller nager au pôle nord ou en Antarctique, cette idée de réhabituation au froid semble intéressante pour tous ceux qui sont trop habitués à la chaleur, aux douches trop chaudes… et qui sont congelés dès qu’il faut nager hors piscine sur des triathlons à eau froide. D’ailleurs si certains trouvent avec succès des méthodes d’acclimatation pour les triathlons très chauds, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les triathlons très froids ?
Après, si vous faites partie des frileux, une méthode complètement différente pour combattre l’eau froide peut être d’utiliser des gels chauffants, tels que ceux utilisés par les windsurfeurs des pays nordiques en hiver…