Lors du colloque de l’ETU en Russie, l’ITU a fait une annonce que personne s’attendait puisqu’elle s’est entendue avec le nouveau circuit imaginé par Macca, soit la Super League.
Contrairement à la série mondiale, la Super League tente de nouvelles expériences en tenant plusieurs courses et plusieurs formats durant le même week-end. Présentant un nouveau modèle économique, les meilleurs athlètes de du circuit mondial ont déjà répondu présents.
Dans l’accord avec l’ITU, les deux organismes se sont promis de ne pas tenir des événements en même temps. En échange, la Super Série s’est engagée à suivre les règles de l’ITU, mais aussi de respecter la mixité (bourses égales entre les hommes et les femmes).
Pour les athlètes internationales, c’est un moyen de se libérer du tutorat des fédérations nationales. Si un athlète comme Javier Gomez ne devait plus être de retour sur le circuit olympique, il est pourtant annoncé dans les athlètes titulaires de la super league pour 2018.
Après deux éditions (Super League), Emmie Charayron est la seule athlète française ayant participé à ce circuit. Depuis Yokohama (mai 2017), la seule Française s’étant légitimement qualifiée pour les JO de Rio et malheureusement forfait à cause d’une blessure, n’a plus été vue sur le grand circuit.
À voir si cette nouvelle offre finira par voir plus de présences françaises. Pour le moment, les athlètes devront se qualifier pour rejoindre le club sélect.
Chose certaine, la Super League fait déjà de l’ombre à plusieurs circuits nationaux comme les Grands Prix de la FFtri ainsi que la Bundesligua.
Dans notre cas, vu la grande qualité des diffusions de la Super League, difficile de ne pas faire son choix. C’est actuellement le seul circuit qui essaye vraiment des choses.