Le week-end dernier ont eu lieu deux épreuves bien garnies en triathlètes professionnels. Mais cette fois-ci, au lieu de regarder les bras levés des vainqueurs, nous nous sommes attachés à regarder plutôt du côté de leurs pieds.
Côté Ironman 70.3 du Texas, c’est l’américain Ben Kanute qui a remporté l’épreuve. Et le détail technique qu’on remarque sur la ligne d’arrivée, c’est le capteur de puissance sur sa chaussure droite. Rien de vraiment étonnant quand on sait que son coach est Jim Vance, auteur du livre Run with Power, qui d’ailleurs a ensuite posté quelques infos sur le site Slowtwitch (ici et là ). Est-ce-que ce type de capteur deviendra aussi répandu en course à pied qu’en vélo ? Pour l’instant, ça ne semble pas le cas. Probable que sur les courses-à-pied de l’ironman – qui sont souvent très plates -, la puissance (en watts) n’apporte pas d’information extraordinaire par rapport aux informations d’allure (en min/km), de fréquence cardiaque (en bpm/min), ou du ressenti naturel.
Côté Ironman 70.3 d’Oceanside, si l’on regarde encore au niveau des pieds du vainqueur, une question est pourquoi Jan Frodeno ainsi que d’autres athlètes s’encombrent-ils des chaussettes mi-longues (cf. lien + autre ancienne photo) alors qu’ils pourraient en utiliser des modèles plus courts … ou tout simplement ne pas en mettre du tout. Nous n’avons pas trouvé d’infos sur le site de son sponsor. En revanche, d’autres marques (ex: ici) mettent en avant de possibles avantages quant au choix de tels modèles : un meilleur maintien du pied, une meilleur évacuation de la transpiration, une absorption des chocs, une prévention/aide contre les tendinites…