On se répète, mais la covid aura au moins permis une certaine remise en question. Certains y ont vu une occasion rêvée pour mettre fin à certaines pratiques qui n’ont aucun sens comme permettre à un athlète du world tour de balancer son bidon dans le nulle part. Oui, c’est chouette de voir un pro donner un bidon à un gamin sur le bord de la route, mais cela n’est pas tous les jours le tour de France et il n’y a dans certains cas personne pour ramasser ledit bidon.
Revenons à nos moutons, l’aspect le plus polémique des nouvelles règles UCI est surtout sur les nouvelles limitations sur la position du cycliste sur son vélo. En gros, aucun écart n’est désormais accepté. Fini l’athlète qui prend une position atypique dans une descente. La raison est assez simple, l’UCI évoque tout simplement l’aspect sécuritaire. Évidemment, le vieux monde a tout de suite rejeté et marginalisé ce changement. Aucun chiffre n’a été évoqué, mais on a du mal à croire que cette décision a été prise sans quelques évènements marquants.
Le deuxième changement pourrait plus toucher le triathlète. Cela viendrait tout simplement interdire la position virtuelle du triathlète où le cycliste vient placer ses avant-bras sur le guidon. Sachant que c’est un gain aéro important et significatif lors d’une échappée, cela aura un effet sur la dynamique des courses…
Et comme Trimes est de nature curieuse et qu’il nous arrive de fouiller dans le livre des règlements de l’ITU…
On sait que dès lors que le livre de règlements de l’UCI n’a pas sa propre règle, elle doit suivre celle des fédérations. (Fina pour natation, UCI pour vélo et IAAF pour la course à pied).
En traduction, puisqu’il n’y a pas eu de mise à jour du livre de règlement, il n’y a de closes pour exception et par ce fait, les nouvelles règles UCI doivent être appliquées.
Mais alors? Bah… on a contacté quelques coachs internationaux en ITU qui nous ont tout simplement dit n’avoir aucune informations la dessus mais que c’était effectivement un questionnement important…
On a écrit à l’ITU, aucune réponse… L’organisation internationale n’a d’ailleurs publié aucun mémo sur le sujet alors que plusieurs courses internationales ont déjà repris.
Dans le secteur du matériel, l’ITU à déjà quelques exceptions mais dans les courses avec drafting, l’UCI prime. Nous ne pensons pas qu’elle va remettre en question l’utilisation des mini-barres, mais il serait logique de voir l’UCI interdir les positions ditent dangereuses en course, d’autant plus que l’athlète ITU élite est souvent bien moins doué techniquement que celui du World tour.
Et la longue distance? Bonne question… à nouveau, si on interdit des roues pleines sur certaines courses, pourquoi laisser l’athlète prendre plus de risuqe, c’est un long débat et le triathlète aime cette impression de surhomme…