Tous nos textes pourraient démarrer avec la même introduction vantant la résilience des athlètes afin de s’adapter à une saison sans structures. Après le report des JOs, une grande finale WTS avant d’autres manches WTS (Bermude et Abu Dhabi), la Super League emboite le pas avec calendrier sur-humain, puisqu’elle tiendra quatre manches lors du mois de septembre, soit 20 jours top chrono.
Démarrant le 5 septembre à Londres, la clic s’envolera ensuite pour Munich puis Jersey et finalement Malibu (25 septembre). En vingt jours, les athlètes devront donc enchainer les multiples formats atypiques dont la Super League a imaginé afin d’atteindre un nouveau type/niveau de spectacle.
Dans notre cas, si cela nous rejoint puisque cela offre une excellente visibilité au sport triple avec des diffusions de qualité et gratuites. Et que depuis très longtemps, on croit dans la récurrence des épreuves afin de fidéliser de nouveaux spectacteurs, il suffit de penser au succès du biathlon… On se demande si les athlètes présents joueront véritablement le jeu. Il y a une différence entre être présent et faire acte de présence. On espère véritablement que les athlètes vont nous faire mentir cette fois-ci. Vincent Luis a pris l’habitude de survoler la compétition, est-ce qu’il aura plus d’adversité ces fois-ci?
Pourtant dans le petit circuit au tapis bleu, l’ITU est fréquemment critiqué par certaines fédérations avec son calendrier qui imposerait de trop nombreux déplacements. On s’est habitué à voir des athlètes jouant le titre faire des impasses sur des épreuves jugées trop rapprochées et distantes. Si le principe de la série mondiale est justement d’avoir tous les meilleurs athlètes au départ, cela n’est pas toujours le cas et encore plus après les JOs.
Dans ce cas, la Super League sera une occasion pour certains athlètes de se racheter dans le cas d’une déception lors des Jeux olympiques.
Si la liste des athlètes annoncé est impressionnante, on remarque que des athlètes comme Mario Mola, Flora Duffy, Jacob Birtwhistle, Kristen Kasper ne sont pas encore confirmés. Rappelons que la Super League est un circuit fermé où les athlètes sont invités où pouvaient se qualifier sur des épreuves satellites.
Femmes: Katie Zaferes, Georgia Taylor-Brown, Jessica Learmonth, Cassandre Beaugrand, Beth Potter, Sophie Coldwell, Taylor Spivey, Rachel Klamer, Vicky Holland, Emma Jeffcoat, Yuko Takahashi, Leonie Periault, Anna Godoy, Maya Kingma, Ilaria Zane, Valerie Barthelemy.
Hommes: Vincent Luis, Jonathan Brownlee, Henri Schoeman, Hayden Wilde, Kristian Blummenfelt, Alex Yee, Marten Van Riel, Vasco Vilaca, Gustav Iden, Jelle Geens, Justus Nieschlag, Jonas Schomburg, Richard Murray, Tyler Mislawchuk, Leo Bergere, Matthew Hauser.