À peine revenus de la bulle de Yokohama, pour un grand nombre d’athlètes, c’est tout simplement leur avenir olympique qui se joue demain. Si Lisbonne accueille une coupe du monde ce week-end, la ville portugaise sera aussi l’hôte de la qualification olympique pour le relais mixte. Sur le format de super sprint 300m/7.2km et 1.8km, ses courses sont toujours imprévisibles et de simples faits de courses peuvent rapidement tout changer. Les meilleurs nageurs sont fréquemment capables de revenir de l’arrière. Le vélo est très souvent la discipline où les écarts se font en fonction de la proximité des adversaires. C’est pourquoi cet effort est si à part et correspond mieux à certains profils.
Comment cela marche? Qui est là?
Les trois meilleures nations obtiendront leurs dossards pour le relais aux JOs de Tokyo. De plus, avec le mécanisme très particulier de l’ITU (article polémique à venir), une nation qualifiée pour le relais se voit automatiquement attribuer deux dossards pour l’épreuve individuelle.
La France, l’Australie, la Grande-Bretagne, La Nouvelle Zealand, l’Allemagne, l’hollande et les États-unis sont déjà qualifiés. Le Japon était pays hôte a aussi son dossard en main.
Voici quelques exemples intéressants, l’Espagne avec pourtant des athlètes à son service comme Mario Mola, Javier Gomez ou encore Alarza ne sont toujours pas qualifiés.
Les Hispaniques se font traditionnellement tirer l’oreille pour se convertir au relais mixte avec une difficulté à réunir leurs meilleurs éléments. Le jour où tout va s’emboiter, c’est une nation qui sera redoutable. L’équipe annoncée (à confirmer) s’articule autour de Fernando Alarza, Antonio Serrat Seoane, Miriam Cassillas Garcia et Anna Godoy Contreras. Étonnamment, les athlètes annoncés pour le relais ne feront pas la coupe du monde en individuel, Mario Mola y fera pourtant sa rentrée avec un match très attendu contre Kristian Blummenfelt.
La Norvège est sans conteste chez les hommes dans le top tiers. Sport totalement atypique pour ce pays nordique, ils sont dans une course au développement pour être compétitif chez les femmes… Avec une 20e et 21e place à Yokohama, Lotte Miller et Solveig Lovseth sont bien entrain de se faire une place chez l’élite. Maintenant, même si la Norvège se qualifie pour le relais, il ne reste qu’un mois pour Solveig Lovseth afin de rejoindre le top 140 ITU. Condition obligatoire pour prendre part aux JOs.
La Norvège 4e lors des derniers championnats du monde, avec des femmes en pleine progression, pourrait rapidement se placer comme favoris pour les JOs.
La course sera déterminante pour le Canada afin de gagner sa place au relais olympique, mais aussi pour y ajouter un second dossard pour la course individuelle. Dans le cas d’Amélie Kretz, c’est le scénario le plus simple afin que la Québécoise puisse prendre le départ à une seconde olympiade. Étonnamment, Joanna Brown, Tyler Mislawchuk, Alexis Lepage, Matt Sharpe et Amélie Kretz ne sont pas dans la starting list préliminaire.
La Suisse emmenée par Nicola Spirig pourrait fort bien s’inviter à la fête. Les frères Salvisberg seront probablement aussi au départ.
La Belgique est aussi dans les prétendants, avec Claire Michel, Valerie Barthelemy, Jelles Geens et Marten van Riel.
Du coté de l’Italie, Alice Betto, Angelica Olmo, Delian Stateff et Gianluca Pozzatti sont attendus.
N’oublions pas les Portugais, avec des athlètes comme Joao Pereira, Joao Silva et le jeune Vasco Vilaca, tout est possible. Melanie Santos et Helena Carvalho devraient compléter l’équipe.
Important, la course sera diffusée sur TriathlonLIVE.tv 12:30 Europe / 6:30 Canada -Est.
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