Après les Jeux Olympiques, les athlètes souhaitent généralement s’accorder un répit. Dans le cas du Norvégien, Kristian Blummenfelt et récent champion olympique, il fera bien l’impasse sur la prochaine world series de Montréal, pour faire un ironman. Profitant de l’une des dernières chances pour obtenir son billet pour Kona, il s’est lancé dans un pari totalement fou, gagner les JOs, le titre mondial et Kona. De quoi remplir son frigo pour longtemps.
Cela signifie qu’après Ironman Frankfort, il s’envolera pour Edmonton. Il aura 7 jours et un décalage horaire de 8h entre les deux événements.
Évidemment, tout cela fait le spectacle et on aime l’idée de défier l’impossible. Cela vient totalement à l’encontre des athlètes qui prêchent pour des calendriers où tout est concentré sur un unique objectif annuel. Il n’y a pas si longtemps, les champions Ironman refusaient de faire plus d’un ironman par an. Les prétendants à l’or olympique voulaient absolument avoir leur dossard olympique l’année précédente.
Est-ce que cela pourrait devenir une nouvelle norme? Blummenfelt est à part et l’on pense surtout qu’il va finir par se bruler. Mais tant que tu n’as pas essayé, tu ne peux pas savoir. À Yokohama, il était déjà le plus fort et même en ayant envoyé un message fort, il avait continué à courir. Il avait finalement commencé par faiblir à Arzachena (7e) et Leeds (6e).
Il en demeure que le coach Arild Tveiten, le coach de Kristian, a une approche très scientifique et il connait très bien son athlète. Se lancer dans un projet Ironman avec une préparation spécifique aussi courte vient probablement nous renseigner sur son type d’entrainement qui est déjà à très très haut volume.
Maintenant, on se demande s’il y a un challenge qui peut encore résister à Kristian…