Cela fait plus de 10 ans que je m’intéresse au triathlon haute performance, la genèse de Trimes c’est avant tout d’exposer les réalités des athlètes compétitifs et d’être un terrain de réflexion. Nous avons souvent pris la défense des athlètes, mais aussi des structures. A priori, nous n’avons pas de camps, nous écoutons et analysons. Ce texte est difficile à écrire parce qu’il pourrait être vu comme une trahison par l’un des deux camps. Pourtant, notre seule volonté est que tout cela s’arrête et qu’une reconstruction soit enfin possible. D’ailleurs, si Trimes reprend la parole, c’est justement parce qu’il est difficile d’être spectateur de tout cela puisque les conséquences sont déjà très lourdes pour certains.
Si vous ne le savez pas, l’entraineur du centre national de Triathlon Canada a récemment remis sa démission, Jonathan Hall avait pourtant un contrat jusqu’en 2025. L’un de ses athlètes était dans les favoris pour remporter une médaille à Tokyo.
Comme l’indique le récent communiqué de Triathlon Canada annonçant sa démission, Il a été sujet à plusieurs poursuites pour être finalement sanctionné par une interdiction de coacher pour une durée de 5 jours. Ce verdict devait rester anonyme et cela ne fut pas le cas. L’athlète en question a préféré ne pas respecter son entente avec Safe Sport en révélant le dossier sur les médias sociaux.
Certains athlètes et leurs entourages ont continué à l’accuser sur les médias sociaux d’autres faits et ont même accusé la fédération de ne pas tout dire. Malheureusement, dans ces dossiers, Safe sport ne rend aucun fait public. Il est donc très difficile de se prononcer. Triathlon Canada a continué à affirmer que la sanction n’était pas d’ordre d’un comportement abusif ou violent.
Safe Sport est un nouvel organisme public afin de protéger les athlètes et qui est clairement une nécessité vu le passé. Il ne fait pourtant pas l’unanimité. Dans la sphère des coachs, il y a cette perception que les accusés seront innocentés que s’ils sont en mesure de fournir des preuves.
Il n’est donc pas impossible que des athlètes soient tentés d’accuser un coach qui ne croit plus en eux, cela signifie que le système qui croit devoir prendre une décision difficile est dans le risque de se faire déstabiliser par une plainte. On ne sous-entend pas que cela est le cas, mais cela s’est récemment passé dans d’autres sports au Canada et cela a brisé des vies et des carrières. Lorsqu’un athlète a tout sacrifié pour son rêve d’aller aux JOs, il est capable de vivre avec des mensonges pour continuer. C’est d’ailleurs la base du dopage et qui est étrangement très commun avec les athlètes en fin de carrière.
Actuellement, il y a une réelle crainte chez les coachs dans plusieurs sports. Que faire si un athlète ne fait plus ses devoirs ? Comment lui faire comprendre? Si l’organisme Safe Sport protège les athlètes, que de nombreux avocats offrent leurs services, les coachs ne peuvent pas compter sur le même niveau d’aide.
Si Jonathan Hall est récemment tombé et à lire les attaques continuelles, il y a clairement un vent de révolution pour faire tomber plusieurs acteurs de la fédération. Le timing était aussi très mauvais puisque tout ce feuilleton juridique s’est passé dans la dernière ligne droite de la préparation pour les Jeux olympiques. comme si le processus de sélection n’était pas déjà assez compliqué.
Malheureusement, tout cela n’est pas nouveau et Hall paye pour une longue histoire de méfiance avec Triathlon Canada et ses athlètes. Un lien de confiance qui est brisé depuis longtemps et les axes de contestation ne sont pas nouveaux. Pour preuve, je n’ai toujours pas vu un directeur technique faire deux olympiades.
Retour en arrière, à la surprise générale, le premier champion olympique est canadien (2000). Simon Whitfield permet au triathlon de gagner en visibilité, mais aussi en financement. Rapidement, le sport tourne autour de lui. Si plusieurs Canadiens sont des prétendants pour une médaille, on rentre déjà dans le sport politique avec le concept de domestique. Simon croit en lui et c’est son droit. Qui peut dire non à un champion olympique?
Les athlètes doivent accepter de se sacrifier pour un projet commun et dans certains cas, accepter d’envoyer un athlète moins fort afin d’aider Simon. Les fédérations ont commencé à être de plus en plus intrusives avec leurs stratégies parce que leur financement est déterminé par leur réussite aux Jos. Il est donc logique que le monde tourne autour de leurs athlètes phares et non la volonté d’avoir le plus d’athlètes sur le circuit. Les athlètes sont désormais avertis que le milieu n’est pas simple et qu’il faut faire sa place sur plusieurs terrains.
Lors des Jos de Londres, alors que le Canada pouvait compter sur Paula Findlay, gagnante de plusieurs WTS, elle n’est tout simplement pas au rendez-vous, un retour difficile de blessure, elle doit justifier sa sélection par un test. Après course, on explique sa contreperformance par de l’anémie. Whitfield accusera publiquement la fédération dont l’ancien entraineur de Paula. Sous les attaques, Pat Kelly est alors remercié par Alan Trivett. C’est une première attaque frontale qui provoque une implosion.
La fédération est en mille morceaux et il faut tout reconstruire. Prise 2.
L’équipe suivante part du constat qu’il est nécessaire de s’exiler pour réussir, il faut s’entrainer avec les meilleurs à l’année longue. Même si le bassin d’athlètes n’est pas aussi important que les autres grandes nations, le Canada réussit à devenir une force chez les femmes. Les athlètes sont encouragés à s’entrainer dans un environnent qui s’avérera très taxant émotionnellement, avec une charge d’entrainement dont très peu sont capables de tolérer. Ils sont aussi très isolés de leur famille et de leurs amis, dans certains cas, l’aventure se déroule très mal. Une athlète décidera de mettre un terme à sa carrière alors qu’elle est probablement la plus douée de sa génération. Conscient des problématiques, son directeur technique démissionne un an avant Rio.
Le squad international est aussi vu comme une menace pour les coachs canadiens qui voient leurs perspectives de se rendre au plus niveau comme nul. Il faudrait plus de coachs au Canada et pour cela, il faudrait des opportunités et des athlètes, mais aucun projet réussi à gagner en stabilité et ressent qu’il a le support suffisant.
Lors des Jos de Rio, c’est à nouveau la catastrophe. Plusieurs athlètes feront la course blessés ou ne seront pas réellement en mesure d’être dans la course, dans certains cas, la fédération n’est pas informée des problèmes physiques de ses athlètes. C’est pourtant l’un des engagements dont les athlètes doivent se commettre afin de recevoir leur financement. Ils ont le devoir de communiquer les blessures ou maladies.
Kristen Sweetland était promise à une très grande carrière, sa carrière était une montagne russe, elle dévoilera après course qu’elle est atteinte de maladie de Lyme. Tous les Canadiens termineront l’épreuve olympique, mais subiront les contre-coups.
Avec du recul, comment demander à des athlètes qui ont obtenu leur sélection de se retirer? On ne peut pas leur ôter cet accomplissement sachant tous les sacrifices que cela demande. Cette situation ressemblait déjà à celle de Paula Findlay lors de l’olympiade précédente.
À nouveau, la fédération est à terre et il faut tout rebâtir. Prise 3.
Le lien de confiance entre la fédération et les athlètes est au plus bas et rien ne va s’arranger.
Un nouveau directeur technique rentre en poste et comme tous les sports qui ont réussi à renaitre de leurs cendres rapidement, il y a la volonté d’appliquer la ligne dure de la haute performance. Malheureusement, le triathlon est d’une incroyable complexité. On ne se mesure pas une performance avec juste un temps. Les résultats dépendent de nombreux facteurs.
N’oublions jamais ce principe, les fédérations ont des objectifs de médailles parce que leur financement en dépend et c’est probablement l’origine de tout le problème. Elles exigent donc des temps et des performances de niveau non pas national mais international. Ce rôle est une tragédie déjà écrite.
Ceux qui acceptent le rôle de directeur de haute performance ne peuvent pas se contenter d’envoyer des athlètes aux Jos. Leur devoir est d’investir uniquement dans les athlètes qui ont le potentiel de médaille. C’est un fait qui est dur, mais qui est réel et qui n’est pas imposé par Triathlon Canada, mais par des instances gouvernementales. Les athlètes sont conscients de cela et ne devraient jamais se défiler s’ils acceptent de s’engager.
Après Rio, la fédération est devenue très méfiante envers ses athlètes.
TriCan leur impose donc de s’entrainer avec des coachs basés au Canada, le cas échéant, leur financement en dépend. Cette mesure sera contestée d’autant plus que le Canada compte très peu de coachs avec des expériences sur le circuit. Cela est vu comme une manière d’imposer le coach du centre national. Après le contrecoup du squad international, il est compréhensif de voir une certaine réticence.
L’équilibre d’un groupe est toujours fragile puisqu’il dépend de la cohésion de ses membres. Certains athlètes ont aussi des besoins personnels comme la proximité de leurs proches ou de certaines ressources. Toutes les structures dans le pays où à l’étranger se sentent aussi menacées par cette règle et par ce fait, dirigent certaines offensives.
C’est un sujet très discutable puisque le triathlon haut-niveau est influencé par des changements constant de tendances. Entre centralisation des athlètes, squad international, formule ultra individuelle, toutes ces options ont des forces et des faiblesses. C’est comme lancer les dés.
Avec la nouvelle direction, les athlètes qui étaient devenus des réguliers en WTS doivent à nouveau refaire leurs preuves sur les circuits inférieurs. Cela est dur mais logique puisque la fédération à des ressources limitées et elle ne peut plus investir dans des athlètes avec un potentiel jugé incertain.
Ces nouvelles exigences vont pousser plusieurs athlètes vers la sortie. Xavier Grenier Talavera, auteur de plusieurs tops 20 en WTS quittera finalement le sport. Le bassin d’athlètes vient de s’assécher.
Et puis il y aura l’apparition du relais pour les Jos de Tokyo qui complexifie toutes les décisions parce que c’est une nouvelle opportunité de médaille et qu’il y a ce fantasme d’être plus malin que les autres.
Amélie Kretz perd pourtant son « carding » (reconnaissance comme membre de l’équipe national associé à un financement par la fédération) alors qu’elle est incontestablement l’athlète dans le top2 canadien, son statut n’est pourtant pas réellement mis en danger avec d’autres athlètes en émergence. Elle reçoit tout de même de l’argent d’autres institution comme Triathlon Québec et certaines initiatives publique-privée.
Alors qu’elle est déjà olympienne, que le cycle olympique précédent a été très usant, elle veut logiquement se lancer dans un cycle plus progressif. Malheureusement, les structures ont besoin de résultats significatifs le plus rapidement possible pour réclamer plus de financement aux instances gouvernementales afin de démontrer que cette athlète est potentiellement médaillable. Il y a une sorte d’incompatibilité dans les objectifs. Les arguments sont là et tout le passé pèse lourd.
C’est d’autant plus dramatique que le Canada doit compter sur un nombre d’athlètes très limité, mais la situation financière fait déjà en sorte que seuls ceux qui démontrent de réelles chances de médailles sont soutenus. Cette réalité existe dans tous les sports en manque de financement. Cela pousse les athlètes à trouver leur propre financement.
Les projets et une réalité qui changent vite.
Gagnant de trois coupes du monde et du test event de Tokyo, Tyler Mislawchuk est vu comme la meilleure chance de médaille. Dans son cas, le doute est impossible. Joanna Brown monte sur le podium lors des Commonwealth. Obtiens un premier podium en WTS en 2019, elle gagne aussi des points. Pour les deux, le projet est clair.
Et puis il y a le relais. Auteur d’une cinquième place au Championnat du monde en 2017 et en 2019, le projet obtient du support pour Tokyo et devient une priorité pour la fédération. Il suffirait de surfer sur la vague et puis la COVID met un terme à tout cela.
Le Canada n’obtient pas assez de points pour obtenir son billet direct pour les Jos. Il doit passer par une épreuve spéciale à Lisbonne. C’est l’épreuve de la dernière chance.
Tyler Mislawchuk, afin de préserver sa santée, ne prendra pas le départ. Matt Sharpe fait aussi le choix de se retirer, puis c’est le tour d’Alexis Lepage. Tout cela est logique puisque le directeur technique décide que le deuxième dossard canadien sera attribué sur l’effort durant l’épreuve individuelle qui est pourtant précédée par le relais qualificatif pour les Jos.
Cela vient amplifier le vent de contestation. C’est d’autant plus triste que la situation était totalement évitable sachant que d’autres épreuves étaient organisées avant les JOs. Tous ces drames sont dans le dernier droit des JOs et placent les athlètes dans un climat de méfiance entre les différents acteurs.
Avec les forfaits des hommes pour le relais et Joanna Brown qui se retrouve bloquée à l’hôpital, le Canada fait finalement le choix d’aligner une équipe B. Amélie Kretz se voit privée d’obtenir son billet pour les Jos avec le relais.
De plus, puisque le relais était devenu un projet prioritaire pour la médaille, la direction technique avait déclaré comme critère de sélection pour l’épreuve individuelle, l’obligation d’obtenir un top 8 sur une WTCS sinon l’athlète serait préservée pour le relais. Joanna Brown et Amélie Kretz n’ont pas répondu à ce critère.
C’est le genre de politique qui est très audacieuse, la vision est que cela permettrait aux athlètes de faire des entrainements spécifiques à la distance super sprint.
Cela reste totalement impossible à tenir face à l’opinion publique et c’est sujet d’un débat interminable. Les directions techniques aiment affirmer leurs insensibilités face aux critiques en étant en mesure de juger les impacts. Avec 4 jours de repos entre les deux épreuves, est-ce que cela était vraiment nécessaire.
Ironiquement et heureusement, aidée par un retrait (pays émergent Océanie) Amélie Kretz obtiendra finalement son dossard olympique. Ayant 2 hommes et 2 femmes, le Canada récupère finalement son dossard pour le relais olympique.
Comme elle l’a récemment mentionné dans les médias. Elle s’est vue dans l’obligation d’engager un avocat pour que la fédération lui permette de faire l’épreuve individuelle. On ne peut pas confirmer la chronologie de cet évènement.
Amélie Kretz s’est faite justice en terminant à la 15e place, soit le meilleur résultat canadien.
À nouveau, n’oublions pas que pour une direction technique, les objectifs sont des médailles et non la participation des athlètes aux Jos. Ses structures ne sont généralement pas tendres avec les athlètes qui obtiennent leur dossard au dernier moment parce que leurs exigences sont nettement plus élevées.
Si cela n’est pas totalement dans l’esprit olympique, n’oublions pas qu’il n’est pas rare de voir des nations renoncer à leurs dossards. On a effectivement vu des nations se retirer de l’individuel pour mieux se préserver sur le relais (Hollande). On ne dit pas que cela est juste, mais cela est un fait. Les choix de la direction technique du Canada n’est pas plus extrême que les autres. À titre d’exemple, la FFtri ne s’est pas acharnée pour obtenir un troisième dossard féminin alors qu’il était a portée. Aucune polémique n’a été rendue publique.
Alors quoi? Si l’on regarde le passé, il est clair que la direction technique canadienne a pris plusieurs décisions difficiles et forcément impopulaires et mêmes si cela s’avère dans les standards du milieu.
Soyons sérieux, il n’a jamais eu de volonté de faire du mal à des athlètes. Ils sont aussi dépendants des résultats. Leurs objectifs sont d’obtenir le maximum de leurs athlètes. Malheureusement, pour les fédérations, en dehors d’une place de finaliste, le résultat est anecdotique. C’est une réalité qui n’est certainement pas partagée par les entourages.
Les athlètes ont aussi un engagement de performance. Ils doivent être en mesure d’accepter leurs contreperformances sans chercher des excuses. La haute performance a toujours été dure et cruelle. Cela n’est pas nouveau.
Après chaque olympiade, il a fallu tout recommencer à zéro. Ces changements sont souvent radicaux et on néglige les conséquences à long terme.
L’apprentissage et les leçons de nos erreurs sont rapidement oubliés.
Désormais, on se retrouve avec des athlètes écorchés et totalement en opposition face à la fédération et c’est compréhensible. Malheureusement, s’ils se disent victimes, il y a aussi de l’intimidation entre eux, compréhensible, mais aussi intolérable.
Il n’y a pas juste des erreurs dans un seul camp.
Est-ce qu’une remise en cause des deux camps est possible?
La fédération est aussi en droit de s’attendre à des comportements exemplaires. La meilleure manière de se faire justice est de parler avec ses jambes et non autrement.
Les athlètes ont des engagements d’excellence parce que le système n’a jamais menti sur leurs intentions, soit de supporter des athlètes qui démontrent un potentiel de médaille. Dans le cursus, une structure peut rapidement douter sur un athlète. Mais l’athlète peut toujours lui répondre par une performance.
Est-ce qu’un athlète sans résultat doit se plaindre d’un non financement?
Les structures ne peuvent pas investir dans tout le monde. Le manque de résultats lors des 3 dernières olympiques a aussi rendu la fédération de plus en plus dans l’incapacité de financer ses ambitions. Elle n’est pas gagnante en finançant moins d’athlètes. Mais le système gouvernemental fait en sorte de financer l’athlète dès lors qu’il a des résultats convaincants.
Qu’une fédération soit si dépendante des aides fédérales est aussi un problème. Sans partenaire privé, elle se retrouvera toujours dans une instabilité.
Le modèle américain.
De notre côté, nous croyons fortement qu’un changement est nécessaire. Chez les Américains, il existe une loi qui interdit à un athlète de se faire refuser un dossard. S’il a les points nécessaires, il doit être inscrit. La fédération décide alors d’investir dans des projets avec un certain statut ou de financer en fonction des résultats.
Cela signifie que l’athlète doit comprendre qu’il obtiendra du financement lorsqu’il aura véritablement prouvé qu’il est sur le bon cheminement.
La loi de la jungle est alors naturelle et moins politique. On partage aussi cette position avec les Jeux olympiques. Le circuit est devenu assez dense et de qualité afin de donner le dossard à celui qui l’obtient. La loi de la moyenne démontre aussi une capacité à produire des résultats constants. Cela serait la parade parfaite afin qu’il soit impossible de crier à l’injustice ou que le système est biaisé.
Ce que l’on voit, c’est qu’il existe actuellement deux camps avec Triathlon Canada et cela n’est pas prêt de changer.
Certains individus voudraient ré-écrire l’histoire et faire un retour alors qu’ils ont déjà fait partie du problème. Des personnes avec de bonnes intentions se retrouvent aussi chassées et ne devraient pas payer pour tout le passé parce qu’ils sont plus facilement atteignable et on accepté un mandat impossible.
S’il y a réellement des cas de mauvaises conduites, ils doivent être dénoncés sur le champ et avec des preuves et cela n’est pas unidirectionnel.
La situation est telle que la fédération pourrait tomber pour de bon en perdant la totalité de son financement parce qu’elle ne sera plus en mesure de trouver des correctifs.
Il faut que les deux camps apprennent à se reparler et se donner une chance. Mais pour cela, elles ne doivent pas se défiler face à leurs engagements initiaux.
SVP. Pas d’insultes. L’article ne cherche pas à pointer les coupables mais faire état des lieux.