Ironman > Le réglement des chaussures déjà ignoré?

Depuis le premier janvier, Ironman et World Triathlon suivent les grandes lignes de World Athletics en ce qui concerne le règlement des chaussures. Si tout le monde est conscient des grandes lignes, soit que la semelle ne doit pas dépasser les 40 mm (à deux points très précis sur la semelle) et qu’elle ne doit contenir qu’une seule plaque carbone, ce que les amateurs et pros n’e savent pas n’ont pas encore totalement assimilés, c’est que la chaussure doit aussi se retrouver sur la liste de World Athletics. En consultant ce document, vous remarquerez l’absence de plusieurs marques notoires pour le triathlète comme des marques qui disparaissent peu à peu comme Newton, Zoot, mais aussi Craft.

Mais le plus étonnant, c’est que plusieurs marques majeurs ont décidé de ne pas soumettre tous leurs modèles à WA. Exemple parfait, On Running n’a pas d’homologation pour son modèle CloudMonster. Cela ne signifie pas que la chaussure est illégale par sa forme, mais qu’elle n’est pas listé et par définition, interdite à l’utilisation lors des triathlon Ironman et ITU.

Qu’est-ce que cela signifie? Que cela va tout simplement être un sujet ingérable pour Ironman, et qu’elle risque de se concentrer uniquement sur les pros et peut-être certaines divisions plus compétitives. Dans ces cas, elle risque de chercher les rares modèles interdits comme l’Adidas Prime X.

Mais revenons à nos pros, alors que Justine Mathieux s’est fait disqualifiée pour avoir effectué sa pénalité de drafting n’ont pas sur la section vélo mais durant la course à pied, sa troisième place est alors revenu à l’australienne Penny Slater. Et alors? Elle utilisait des On Running Cloudmonster, soit des chaussures absentes sur la liste. Note, ceci n’est pas une chassure aux sorcières, mais cela nous permet de soulever les problématiques de ce nouveau sujet.

Premièrement, il faut être réglo, cela n’est pas particulièrement une chaussure performante, elle est n’est pas reconnue comme étant illégale par son épaisseur.

Est-ce qu’elle aurait du être disqualifée? Cela n’est pas claire, selon les règlements Ironman, oui, mais selon l’esprit de la règle non puisque la chaussure est disponible (commercialement) et n’offre pas d’avantage. Aussi, a chaque évènement Ironman, il existe la possibilité que la fédération locale impose son livre de règles, dans ce cas, si l’Afrique du Sud n’a pas encore fait la modification, les athlètes étaient alors libre de porter ce qu’ils voulaient et donc même des chaussures illégales. Rappelons, que World Triathlon et Ironman n’ont pas été particulièrement réactifs sur cette problématique, et dans cette procrastination, c’est la victoire de Gustav Iden lors de la dernière édition de Kona qui a forcé les organisations internationales à se réveiller et à agir.

Que faut-il comprendre par tout cela? On devrait rapidement trouver un équilibre, en course à pied, il existe une mode en amérique du Nord a se qualifier pour les marathons de Boston et de New York avec des chaussures interdites et personne ne semble s’offenser.

Par contre, et de manière générale, il y a une travail d’éducation à faire. Les testeurs devraient toujours signaler si la chaussure est sur la liste ou pas, parce que personne n’est à l’abris d’une fédération plus zélée. Dans le cas des pros, cela serait tout simplement une faute professionnelle ou la marque devrait aussi être tenue responsable (si elle sponsorise).

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à écouter le Tri Chaud épisode 3 qui sera disponible ce mercredi. Le sujet y est abordé, ainsi que la saga Gustav Iden et les chaussures confisquées.

ABONNEZ-VOUS!!!!!!!!!

Aucun commentaire

Commentaire fermé