Surprise, Gwen Jorgensen (178e mondial) et Katie Zaferes (123e mondial) se retrouveront après 7 longues années lors de la coupe continentale à St Peters, Missouri, la semaine prochaine. Évidemment, pour les deux médaillées olympiques de Rio, elles ne devaient tout simplement pas être là si elles n’étaient pas à la recherches des points WT.
Petit rappel, les dossards sont attribués en fonction du classement mondial. Avec un classement trop haut, il est alors impossible d’avoir accès à des courses WTCS ou au Test event. Par ce fait, les deux américaines ne peuvent même pas tenter d’obtenir leur sélection pour les JOs de Paris.
Une fédération peut attribuer un dossard mal classé en utilisant le classement d’une athlète mieux placée. Ce processus est compliqué puisque cette athlète dont on utilise le classement, ne peut alors plus participer à la dite course. En plein processus olympique, une fédération doit avoir des arguments forts pour faire cette opération.
Si Katie Zaferes (37e à Abu Dhabi WTCS) et Gwen Jorgensen (14e à la coupe du monde New Plymouth) ont déjà repris la compétition, il n’y a pour le moment aucune certitude qu’elles peuvent à nous peser dans la course. Le triathlon féminin, il a beaucoup changer. Les deux américaines manquent de temps.
Zaferes et Jorgensen sont deux des trois seuls Américains à remporter une médaille individuelle aux Jeux Olympiques de triathlon, est-ce qu’elles devraient être privilégiées?
L’équipe américaine est très dense, avec des athlètes comme Spivez, Knibb… Et c’est justement l’aspect dramatique du processus olympique puisque des athlètes prétendantes à une médaille peuvent tout simplement ne pas obtenir leur sélection puisque seules 3 athlètes américaines se présenteront sur le tapis bleu de Paris 2024.